Le deuil est un incontournable de toute existence, nul n’y échappe. Il peut être mis en perspective avec d’autres étapes-clés de la vie qui modifient irrémédiablement nos façons d’être. Si le deuil a longtemps été le modèle de compréhension de nombreuses pathologies (dont les dépressions), il est aujourd’hui détrôné par le modèle du traumatisme. Les pratiques du deuil, comme celles de la mort, sont soumises à des modèles sociaux et culturels très prégnants, objets de nombreuses études anthropologiques. Alain Deneux propose un parcours sur les formes particulières du deuil, ses manifestations variables d’un individu à l’autre face à la perte.
Alain Deneux est médecin psychiatre. Il a exercé à Nantes en cabinet privé et en établissement de soins à Nantes, notamment dans le service universitaire du Pr. Guy Besançon, qui l’a initié à la diversité des approches théoriques qui divisent trop souvent le milieu psy. La psychanalyse d’abord, la psychologie médicale, la médecine psychosomatique et le vaste champs des psychothérapies ont été avec les groupes, ces centres d’intérêts privilégiés. Formé dès la fin des années 1970 aux thérapies psychanalytiques de groupes, la dimension groupale de la psychopathologie, et des thérapeutiques, n’a cessé de l’intéresser tant en théorie qu’en pratique; jusqu’à s’en occuper quasi exclusivement en fin de carrière. Il a été membre du Collège de psychanalyste, de la Société française de psychothérapie psychanalytique de groupe et analyste formateur de l’Institut français d’analyse de groupe et de psychodrame.
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