Le dimanche 19 juin, à Sainte-Anne d’Auray, le jeune Matthieu Vannier sera ordonné prêtre pour le diocèse de Vannes en compagnie de Thibault de Bruyn, Gildas Colas des Francs, Louis-Marie Lefeuvre et Guillaume Porrot.. Agé de 28 ans, il s’agit d’un prêtre brittophone, ce qui permettra ainsi des messes en langue bretonne, comme souligné par le journal Ar Gedour :
« Ar Gedour est particulièrement heureux de cette ordination puisqu’un jeune prêtre bretonnant arrivera sur le terrain, une grande joie pour la pastorale en langue bretonne. En effet, Matthieu a appris d’abord le breton de manière autodidacte puis accompagné par d’autres brittophones. Il a mis en place avec succès les camps d’été en breton pour le Diocèse de Vannes, dont 2022 verra la seconde édition. Rendez-vous le le 19 juin prochain, à 15h30 en la basilique de Sainte Anne d’Auray. Deuit niverus ! »
Pour en savoir plus sur ce jeune prêtre, c’est ci-dessous :
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Une réponse à “Le Diocèse de Vannes accueille Matthieu Vannier, prêtre brittophone”
On pourrait se féliciter de l’ordination d’un prêtre brittophone de 28 ans, on devrait. Moi non. Je n’aborde pas la légitimité du rite de l’ordination réformé en 1969, comme celui du sacre des évêques, qui est un vrai problème.
Non, je ne parle que de l’aspect linguistique. Un prêtre parlant breton auprès de Bretons, pourquoi pas. Un prêtre parlant arabe auprès d’Arabes, pourquoi pas. Mais cette évolution, cette révolution – devrait-on dire! – n’appartient pas à l’Eglise catholique, c’est-à-dire « universelle ». Depuis la révolution conciliaire toutes les langues sont permises (en théorie), mais pas le latin. Il faut lire « Institutions Liturgiques » du P. Dom Guéranger, extrait proposé par Jean Vaquié aux Editions de Chiré. Ce livre, un vrai trésor, montre la résistance du clergé fidèle à tous les révolutionnaires qui ont voulu transformer la Messe catholique en simple « office protestant » ».
Et comme dirait l’autre:
« (…) Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ca n’existe pas, ça n’existe pas. » Robert Desnos.