Postier à cheval, Andrian maintient le lien entre les villages isolés de la taïga sibérienne et le monde extérieur, malgré la dangerosité des chemins qu’il doit emprunter. Le portrait tout en sobriété de ce messager et des habitants qu’il croise au fil de sa tournée. Dans la taïga sibérienne, de nombreux villages demeurent inaccessibles par la route. La poste fait donc appel à des facteurs à cheval pour livrer le courrier et les produits de première nécessité aux habitants isolés. Andrian Chromov, 53 ans, est l’un de ces messagers. Une fois par mois, il entreprend un voyage de 150 kilomètres à travers les marais. Sa tâche est d’autant plus périlleuse que les feux de forêts ont détruit les chemins. Mais cette fois-ci, le cavalier est confronté à une autre difficulté : Pyatak, son cheval qui évolue en liberté, s’est enfui.
Lien précieux
Attendu avec impatience dans les localités où il fait escale, Andrian relie les villageois – qui n’ont accès ni à l’électricité, ni au téléphone –au monde extérieur. Au fil de son épuisant périple, pendant lequel il s’embourbe avec ses chevaux dans les marécages, défilent devant la caméra des ruraux attachés à leurs terres et à leur tranquillité, malgré la rudesse de leur existence. Filmé au plus près de son personnage principal, le portrait feutré d’un aventurier des temps modernes.
https://www.youtube.com/watch?v=QAtr_5Ojz40
Crédit photo : DR
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4 réponses à “Reportage. La chevauchée d’un facteur dans la taïga”
pas étonnant que les russes soient ce qu’ils sont, pas encore décadents et habitués à la facilité
vie préservée …
Merveilleuse histoire.
En voyant ça (sauf une partie de la jeunesse occidentalisée) on comprend mieux que la France sera morte avant une grande partie de la population russe ! Et je sais de quoi je parle !