Tandis que certains pays comme la Hongrie prennent des mesures pour relancer la natalité des autochtones, d’autres, comme l’Allemagne, ouvrent la voie à la substitution progressive de la population autochtone par une population extra européenne. Le ministre allemand de l’Intérieur Nancy Faeser prépare ainsi un texte de lois qui permettra d’accorder un titre de séjour à des dizaines de milliers de personnes immigrées en situation irrégulière.
Il s’agit de l’une des promesses de campagne des libéraux et des écologistes, associés aux sociaux-démocrates au sein de la coalition qui a remporté les élections législatives allemandes fin 2021, et l’on peut penser qu’en cas d’entrée en force de la gauche extrême (NUPES) à l’Assemblée nationale en France, des pressions iront dans le même sens.
Il s’agirait pour l’Allemagne de régulariser environ 100 000 immigrés vivant depuis plus de cinq ans en Allemagne. La gauche, les Verts, tout comme les représentants du grand patronat, se frottent les mains devant cette nouvelle armée de réserve du capital qui pourrait devenir allemande. Les retraités aussi, eux qui, comme en France, voudraient que des immigrés occupent, y compris à bas coût, les postes leur permettant d’être servis (hôpitaux, restauration, hôtellerie, bâtiment) y compris durant leur retraite payée par les actifs.
En 2017, 19,3 millions de personnes (23,5 % de la population) étaient issues de l’immigration en Allemagne (immigrés ou enfants d’immigrés), dont 9,8 millions d’Allemands (12 %) et 9,4 millions d’étrangers (11,5 %). Entre 2015 et 2019, 1,5 million de migrants ont effectué une demande d’asile en Allemagne sous l’impulsion « portes ouvertes » d’Angela Merkel.
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