300 bières bretonnes, le chant des sardinières, Le portrait dans la peinture en Bretagne, L’Obscurantisme vert, La Science à l’épreuve de Dieu : la sélection littéraire hebdo

300 bières bretonnes, le chant des sardinières, Le portrait dans la peinture en Bretagne, L’Obscurantisme vert, La Science à l’épreuve de Dieu : voici la sélection littéraire hebdo.

300 bières de micro-brasseries bretonnes

En France, près de 32 litres de bière par habitant sont bus chaque année. Si sa consommation augmente, l’intérêt du buveur de bière évolue aussi vers des breuvages plus artisanaux et qualitatifs qui reflètent l’engagement des brasseurs. Ce guide présente 50 micro brasseries bretonnes. Chacune est présentée de façon complète : histoire, procédé de fabrication, créateur. Une fiche technique mettant l’accent sur 6 bières complète chaque présentation. Le reportage photo d’Hervé Ronné sublime le travail artisanal de ces brasseurs passionnés.

A commander aux éditions Ouest France

Le chant des sardinières

L’ouvrage présente les textes et partitions des deux albums enregistrés par Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière : Le Chant des sardinières et Tout le monde sur le pont. Il est accompagné des deux CDs. À partir d’un répertoire en partie hérité de leurs grands-parents et parents, les chansons de ces deux albums dressent un portrait historique et sociologique du pays Bigouden et de Douarnenez au début du XXe siècle.

Le Chant des sardinières relate en particulier le conflit des penn-sardin, ouvrières des conserveries de Douarnenez, en 1924, ainsi que les révoltes du pays Bigouden en 1926. Ce répertoire rend hommage et salue le courage de ces femmes ouvrières, évoque leurs ambitions et décrit la pénibilité de leurs conditions de travail.

Tout le monde sur le pont évoque les bouleversements sociaux de l’entre-deux-guerres, période qui sonne le glas de la société traditionnelle. C’est la fin du village et l’avènement de la vie citadine. La société se prolétarise. Les nouvelles sciences et techniques bouleversent l’organisation sociale. Les ouvrières et ouvriers se libèrent du poids de la communauté et de la morale religieuse. On s’adapte, on mêle les parlers locaux au français, les tenues vestimentaires se modernisent… Et surtout, c’est la fête, l’engouement pour le bal : une véritable folie ! La séduction et la vie quotidienne se déploient ici sur fond de tradition chantée.

Chaque chapitre est introduit par une présentation complète replaçant le contexte historique et sociologique. Il est richement illustré par des photographies issues de collections privées et muséales.

Les auteurs :

Les chanteuses Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, mère et fille, se sont révélées au public grâce à leurs deux albums musicaux Le Chant des sardinières, coup de cœur du jury de l’Académie Charles Cros en 2007, et Tout le monde sur le pont, paru en 2016. Elles vivent toutes les deux dans le pays Bigouden.

A commander chez Coop Breizh

Le portrait dans la peinture en Bretagne

A travers près d’une centaine de peintures et dessins, Le Portait dans la peinture en Bretagne fait découvrir des approches variées du genre du portrait sous le pinceau et le crayon d’artistes ayant travaillé en Bretagne à une période charnière de l’histoire de l’art en France : de simples anonymes, en passant par des peintres plus connus pour ne citer que Pierre Dupuis, Alfred Guillou, Élisabeth Sonrel, Henri Guinier, Edgard Maxence ou encore Jeanne-Marie Barbey, aux grands noms de l’Ecole de Pont-Aven comme Émile Bernard, Paul Sérusier, Henri Delavallée, Émile Jourdan… Ces portraits, d’artistes, d’hommes, de femmes et d’enfants de Bretagne, célèbres ou non, mis en scène sur fond neutre ou décoratif, ou avec pour arrière-plan un intérieur ou un paysage, révèlent, au-delà de la recherche esthétique de l’oeuvre, l’analyse psychologique du modèle

A commander chez Coop Breizh

L’obscurantisme vert

Le corps, la cité, l’humanité contre la nature, la planète, le cosmos : en 70 courts chapitres le philosophe Yves Roucaute dénonce les dogmes et les croyances de la nouvelle religion écologiste. Et en dévoile le nihilisme. Polémique, vrai, jubilatoire.
Sauver la planète ? Sauver l’humanité, voilà l’urgence pour le philosophe Yves Roucaute !
Aux obscurantistes verts qui font grand commerce de l’idolâtrie, de la culpabilité et de l’apocalypse, il oppose les faits. Et, au tribunal du bon sens et de la lucidité, il convoque ses témoins : l’histoire de la Terre, la grande aventure humaine, les sciences et les technologies.
Avec humour, Yves Roucaute démonte une par une les idées fausses. Les cyclones, séismes et variations climatiques ? Pires hier qu’aujourd’hui. Peut-on vivre en harmonie avec la nature sans la dominer ? Non. Le CO2 ? Rien de diabolique. L’éolien ? Beaucoup de vent pour rien. Le nucléaire ? Une alternative. Les produits bio ? Tous chimiques. La  » Transition écologique  » ? Une chimère. Le productivisme ? Une évidence. Et la société de consommation ? Une espérance. L’écologie ? Yves Roucaute est pour, mais une écologie non punitive, alimentée par le savoir, tournée vers l’avenir.
Réaliste, la vraie écologie rappelle aux nations que puissance rime avec croissance et décroissance avec décadence. Métaphysique, elle appelle à briser les spiritualismes d’occasion. Morale, elle remet l’humain au centre de l’univers. Voici une ode à la créativité, à la liberté, à la vie apte, enfin, à réenchanter le monde.

Agrégé de philosophie et de science politique, professeur d’Université, docteur d’État, conférencier et épistémologue, Yves Roucaute est l’auteur d’ouvrages salués par la presse et le lectorat, dont La Puissance de la Liberté et, récemment, Le Bel Avenir de l’Humanité.

A commander aux éditions du Cerf

La Science à l’épreuve de Dieu

Qu’est-ce que le réel ? L’univers a-t-il commencé ? Quelle est la place de l’homme au sein du cosmos ? Ces questions philosophiques et métaphysiques nous montrent que les théories scientifiques les plus récentes ne sont pas parvenues à tout expliquer. C’est dans ce monde plus complexe, voire plus mystérieux qu’on ne le pensait, que réapparaît « l’hypothèse » Dieu. Selon François Euvé, il faut d’abord se demander de quel Dieu on parle. Plus largement, il faut s’interroger sur les principes qui fondent la science moderne et sur ses présupposés philosophiques et théologiques. Sans céder à la tentation du concordisme, foi et science peuvent dialoguer et nous faire accéder à une vérité qui ne prône ni le matérialisme scientiste ni l’irrationnalité fidéiste. Si la science peut purifier la religion de la superstition, à l’inverse, la religion peut aider la science à se purifier des faux absolus.

François Euvé, jésuite, ancien élève de l’ENSET et agrégé de physique, est rédacteur en chef de la revue Etudes. Il a été professeur au Centre Sèvres et a publié plusieurs ouvrages de réflexion sur la science ainsi que Crainte et tremblement, une histoire du péché aux éditions du Seuil.

A commander chez Salvator

Crédit photo : DR
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