Y a-t-il eu des collusions entre des trafiquants d’êtres humains et certaines ONG ayant affrété des navires en Méditerranée pour « repêcher » des migrants ? C’est une question à laquelle s’intéresse la justice italienne…
En Sicile, la justice se penche sur le rôle des ONG pro-migrants
Des ONG pro-migrants ayant affrété des navires visant à repêcher des clandestins au large des côtes africaines pour les débarquer par la suite en Europe ont fait face à une audience préliminaire en Sicile samedi 21 mai pour collusion présumée avec des trafiquants d’êtres humains, après une enquête controversée initiée il y a cinq ans et qui a impliqué des écoutes téléphoniques massives. Des écoutes qui ont notamment concerné des employés des ONG ainsi que des avocats et des journalistes. Le juge Samuele Corso, de Trapani, doit décider s’il y a lieu ou non d’intenter un procès.
21 suspects, dont des membres d’équipage de navires de sauvetage de Médecins sans frontières (MSF), Save the Children et de l’ONG allemande Jugend Rettet, mais aussi des responsables de ces ONG, sont accusés d’avoir « aidé et incité à l’entrée irrégulière en Italie » en 2016 et 2017 tandis que le pays fait actuellement face a une très forte pression migratoire, notamment en Sicile et à Lampedusa.
Depuis le début les 2022, l’Italie aurait ainsi vu 17 000 clandestins supplémentaires arriver sur son territoire selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Des actions coordonnées entre ONG et passeurs de migrants ?
Compte tenu de la « complexité du dossier », le processus d’audience préliminaire pourrait durer « plusieurs mois », selon une déclaration du procureur Brunella Sardoni à la presse. Un dossier qui compte des centaines d’enregistrements et environ 30 000 pages…
Quant à la teneur des accusations, plusieurs ONG sont suspectées d’avoir coordonné leurs actions avec des passeurs au large de la Libye, en leur rendant des canots pneumatiques et des bateaux pour qu’ils les réutilisent, et en recueillant à bord des navires affrétés des personnes dont la vie n’était pas en danger. Des communications avec les passeurs niées par les organisations incriminées, notamment Save the Children et MSF.
Prochaine audience le 7 juin
L’enquête mettrait aussi en évidence le fait que les trois ONG pro-migrants auraient agi de concert et « contourné le système de secours mis en place par les autorités italiennes » en cherchant à être averties à l’avance par les trafiquants d’êtres humains des départs de bateaux transportant des clandestins afin d’arriver en premier sur zone. Ce qui, au regard du droit maritime, permettait ensuite aux navires des organisations de se voir confier les opérations de sauvetage par le centre de coordination des opérations de sauvetage (MRCC) de Rome.
La date de la prochaine audience en Sicile a été fixée au 7 juin prochain. Parmi les 21 suspects, environ la moitié sont italiens tandis que d’autres sont de nationalité allemande, espagnole, britannique, belge ou encore française. Ils peuvent encourir jusqu’à 20 ans de prison.
Sur la complicité entre membres d’ONG et passeurs de migrants :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Immigration clandestine. La justice italienne s’intéresse aux potentielles collusions entre ONG et passeurs de migrants”
potentielles collusions entre ong et passeurs….. c’est plus qu’une collusion , c’est une industrie , une affaire qui marche , un trafic lucratif pour les deux partis , l’un organise et rackette les miséreux , l’autre en vit et touche des financements des globalistes et des gogos la main sur le coeur , c’est gagnant /gagnant ….faut surtout pas que ça s’arrête ….
enfin !!!!!! espéronq u’il y aura une suite………………ces ONG sont les « négriers » modernes
oui, c’est évident, mais les salaires n’augmente pas puisqu’il y a une main d’oeuvre en attente