Nous l’avons annoncé dans un article du 18 mai 2022, nous demandons à tous les candidats de nous adresser leurs professions de foi et texte de présentation en vue des élections législatives 2022 (sur [email protected]). Ci-dessous celle de Pierre Couëdelo, candidat Reconquête dans la 8ème circo du Finistère
Pour voir la liste des candidats présents dans le Finistère pour les législatives 2022 c’est ici.
Pierre Couëdelo
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Marié, 4 enfants, mes loisirs se partagent entre la randonnée, mon jardin et un vieux tracteur
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Ma famille a ses racines à ‘’Coëdelo’’, terre bretonne depuis plus de 1000 ans
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Artisan du mouvement d’opposition à l’implantation à Arzano d’un CAO, centre d’accueil pour migrants illégaux.
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Chef d’entreprise – Ancien président de la technopole de Lorient et du Cluster régional EUROLARGE INNOVATION – Investi au sein des instances universitaires – Parrain à la MISSION LOCALE
Eric Sauvage
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60 ans – Chef d’entreprise
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Instructeur national plongée
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Fondateur du CPES-Concarneau
Mes chers concitoyens,
Jamais, depuis des décennies les enjeux d’une élection législative n’ont été aussi importants pour notre pays.
Ceci en raison de multiples facteurs que l’on ne peut aujourd’hui ignorer. La France telle qu’elle existe risque de connaître d’importants bouleversements.
Nous sommes à l’heure du choix ; Celui d’une France indépendante, fière d’elle-même, conquérante, riche de sa culture de ses savoirs faire ou celui du grand déclassement.
Les facteurs du grand déclassement, nous ne les connaissons que trop :
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La désindustrialisation qui voit nos entreprises rachetées, délocalisées voire parfois fermées.
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La crise agricole avec la baisse des vocations, l’apparition pour la 1ére fois dans notre histoire d’une balance agricole française déficitaire, les augmentations et les incertitudes sur les prix des intrants, engrais…
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Le retour de l’inflation qui, déjà fait ralentir notre économie et rend plus difficile voire insupportable le coût de la vie pour nombre de nos concitoyens.
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Les politiques migratoires laxistes et la désagrégation de notre société. Si nous, bretons ou bretonnes, avions été jusqu’ici épargnée, ce n’est plus aujourd’hui le cas. Nous ne pouvons que constater tous les jours, les violences intolérables faites aux femmes, les tirs à l’arme de guerre et les trafics de drogue à Brest, Lorient ou Vannes.
Le retour de la guerre en Europe rend cette situation encore plus instable et pèse déjà sur nos industries, le secteur de la pêche, notre agriculture et sur notre pouvoir d’achat.
L’histoire est tragique, elle nous enseigne que les pays n’ont rien d’éternels, elle nous dit aussi que la prospérité et la grandeur de la France sont le fruit du travail, du sacrifice et parfois du sang de ceux qui nous ont précédés. Il nous appartient maintenant d’être, chacun de nous digne de cet héritage multiséculaire, de le défendre et de le faire fructifier pour nos enfants, nos petits-enfants et les enfants à naître.
C’est avec une grande sincérité et un courage incontestable qu’Éric Zemmour a mis sur la table au cours de la campagne présidentielle ces thèmes quand M. Macron lui fuyait ses responsabilités en occultant tout véritable débat.
Cette élection n’a pas été à la hauteur des enjeux qui se posent à la France, elle n’a pas permis de répondre aux attentes des français, elle a accru la défiance dans les institutions d’un nombre croissant de nos concitoyens et donne le sentiment qu’on laisse la France sans bilan, ni cap, ni perspective.
Face à cette situation, l’enjeu pour la France, comme pour le Finistère est de porter à l’Assemblée nationale, une opposition courageuse et intègre. Une opposition qui pourra, avec force porter la voix de nos territoires et qui saura contrecarrer de manière ferme et résolue les projets de M. Macron ou de M. Mélenchon. Une opposition qui saura aussi être le fer de lance d’un nouveau projet de développement pour la France et d’une volonté de lui faire retrouver toute sa place dans le concert des nations.
Je suis comme vous, un français qui aime son pays, son peuple et sa Bretagne et qui s’engage maintenant pour préserver un mode de vie, un bien être ; un patrimoine humain riche de valeurs comme la confiance, la solidarité et le courage ; une géographie exceptionnelle léguée par une histoire immense.
J’ai au cœur la conviction très forte qu’il est toujours temps d’agir et que rien n’est encore perdu, que nous avons tous un devoir d’optimisme. J’ai surtout et par-dessus tout, le sentiment profond que la France et notre territoire, sont promis à un grand avenir si de bonnes politiques sont mises en application.
Une fois élu au service de chaque finistérien d’où qu’il vienne et quoiqu’il pense, je n’épargnerai aucun effort au service de cette terre bretonne, de ses habitants courageux et pour cette France merveilleuse qui mérite à chaque instant tout l’amour que nous lui portons.
Mon programme ainsi que celui de mon parti vous ont été présenté, avant de choisir lisez les attentivement, ils ne visent qu’à la paix et au bonheur des habitants de notre pays. C’est simplement ce à quoi la politique doit servir.
J’ai conscience que la confiance que vous m’accorderez est une chose précieuse, devant vous, je fais la promesse de la respecter, la préserver et la faire grandir.
Cordialement et à bientôt.
Pierre COUËDELO
Les points saillants de notre programme et du travail parlementaire envisagé :
Opposition à l’immigration clandestine et pour un renforcement du contrôle des flux migratoires
- Artisan du mouvement d’opposition à l’implantation à Arzano d’un CAO, centre d’accueil pour migrants illégaux, j’ai été sensible à la problématique de l’immigration clandestine et à ses conséquences.
- Lors de mon mandat, je m’engage à m’opposer à toutes propositions visant à libéraliser, encourager ou dépénaliser l’immigration clandestine mais aussi à toutes proposition consistant à renforcer le nombre de travailleurs étrangers.
Développement des zones rurales et des villes dites moyennes (Concarneau – Quimperlé) – Des territoires insuffisamment mis en valeur qui sont une chance et une source de croissance pour la France
- Habitant en zone rurale, proche d’une ville de moins de 100 000 habitants, je connais la valeur des hommes et des femmes qui y résident, la qualité des interactions entre les acteurs économiques de ce territoire, mais aussi leur capacité à s’interfacer avec la puissance publique. J’ai l’intime conviction que ces territoires, de par leurs qualités, de par la qualité de vie qu’ils proposent sont promis à un grand avenir, si de bonnes politiques sont mises en application.
- Chef d’entreprise, j’ai aussi présidé des organismes en charge du développement économique territoriale (Technopole de Lorient, Cluster régional EUROLARGE), En tant qu’élu local je me suis occupé des affaires économiques ; Je connais donc tout l’intérêt de la mise en place de bonnes politiques de développement économiques. L’exemple de Lorient et de la course au large auquel j’ai participé a été un grand succès ; En a découlé des synergies avec d’autres secteurs comme celui de la construction et de la réparation navale
- Lors de mon mandat, je m’engage à :
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- Maintenir les services publics qui sont de véritables atouts dans l’attractivité des territoires (services d’urgence à Concarneau, service du SMUR – Accès aux services publics dans les territoires ruraux)
- Favoriser la délocalisation dans les villes de moins de 100 000 habitants de services publics nationaux implantés à Paris ou dans des métropoles
- Favoriser l’implantation de centres universitaires et de laboratoires de recherche dans les villes moyennes. Ces implantations sont concrètement un formidable facteur de développement, attractivité et de cohésion ; C’est ce que l’on constate à Pontivy qui accueille un IUT, un centre de transfert de technologie et des laboratoires de recherche.
- Re-flécher les fonds dévolus aux politiques de la ville vers les zones rurales et les villes moyennes. Depuis le 1er plan banlieue de VGE en 1977 ces politiques ont couté des centaines de milliards d’Euros en pure perte (entre 200 et 400 milliards d’euros dépensé en 40 ans)
- Rétablir une plus grande parité entre les territoires pour ce qui concerne la dotation en fonds publics (Pour la dotation globale de fonctionnement : 64€ par habitant d’une commune de moins de 500h pour plus de 125€ pour un habitant d’une ville de plus de 200 000 habitants)
- Contraindre sans délais, les opérateurs téléphoniques et numériques dans le cadre des contrats de licence à proposer à tous les habitants des villes moyennes des services numérique de qualité sans zone blanche.
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3 réponses à “Législatives 2022. La profession de foi de Pierre Couëdelo, candidat Reconquête dans la 8ème circo du Finistère”
Pierre Couëdelo, candidate… Par égard pour lui pourriez vous rétablir son genre masculin, je ne crois pas qu’il ait décidé d’en changer. Merci !
Bonjour les gars,
Arrêtez de boire du chouchen, vous écrivez n’importe quoi :
Ci-dessous celle de Pierre Couëdelo, candidate Reconquête dans la 8ème circo du Finistère.
Pierre Couëdelo est une femme transgenre ?
Cette profession de foi de Pierre Couëdelo me plaît beaucoup. Mais, il y a un « hic » ! Quid de la langue bretonne ? Quid de la réunification de la Bretagne ? Quid d’un véritable pouvoir de décision en Bretagne ?
J’ai beau retourner ces questions dans tous les sens, je ne vois pas de réponse satisfaisante en dehors de la solution fédérale. Le centralisme parisien issu de la Révolution française, centralisme élevé au niveau d’un dogme dans ce malheureux pays, est une catastrophe, une véritable malédiction qui rend les Français incapables d’imaginer une organisation un peu plus rationnelle. Il faut être un véritable kamikaze de la politique pour s’en réclamer. Et on aboutit à ce paradoxe qu’Alexis de Tocqueville, à mes yeux le plus grand et le plus pénétrant des écrivains politiques français, est plus connu et étudié aux Etats-Unis qu’en France.
J’en parle en connaissance de cause : j’ai vécu et travaillé aux Etats-Unis pendant deux ans. A mon retour, j’ai eu l’impression d’arriver dans le royaume du « Père Ubu ». Et là, j’ai réalisé la différence entre les deux système et l’évidente supériorité de l’un sur l’autre, même si, par ailleurs, je ne suis pas un admirateur inconditionnel des Etats-Unis. Tocqueville lui-même dit : « J’ai rencontré des Américains très critiques vis-à-vis de leur pays, mais aucun qui eût remis en cause la structure fédérale du pays. » (pour aller vite, je cite de mémoire, mais il est facile de retrouver la citation exacte dans « De la Démocratie en Amérique », disponible en livre de poche).
A mon retour des Etats-Unis, ma curiosité linguistique m’a amené à découvrir la lange bretonne dont, originaire du pays gallo, j’ignorais tout. Cette découverte a changé ma vie. Ma vision idéalisée de la France, cette France dont j’avais défendu les points de vue avec passion quand j’étais sur le sol américain, en a pris un coup ! Non pas que j’en sois venu à « brûler ce que j’avais adoré », mais la Bretagne a pris pour moi la première place.
C’est devenu le cas d’un nombre croissant de Bretons.
Un homme politique qui tienne compte de cette réalité n’est donc plus tout à fait un « kamikaze » ! Au contraire, il peut faire un tabac !
Marcel Texier, agrégé d’anglais, ancien professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers. Auteur de « La Bretagne n’a pas dit son dernier mot » (Yorann Embanner)