Partout, les restaurateurs et hôteliers clament qu’ils ne trouveraient pas de personnel français pour la saison d’été 2022. Un peu compréhensible lorsque l’on voit les salaires proposés, et souvent les conditions de travail de moins en moins acceptables (d’autant qu’il faut en plus pouvoir se loger sur les côtes, ou sacrifier en essence une partie de son salaire pour se rendre au travail).
Certains en profitent pour mettre en concurrence main d’oeuvre étrangère, souvent bon marché, et main d’oeuvre autochtone. Au restaurant gastronomique le Jardin Gourmand, un restaurant très bien noté à Lorient, Nathalie et Arnaud Beauvais ont décidé d’embaucher des migrants. Deux réfugiées Afghanes, un Malien et un Bangladais qui sont venus rejoindre l’établissement situé 46 Jules Simon. Rarement avare d’articles pro migrants, Le Télégramme en dresse l’éloge dans un article à découvrir ici.
« On ne trouve pas de personnel français, ils ne répondent pas à nos offres alors nous travaillons avec des réfugiés », explique Nathalie Beauvais
Entre flambée des prix de l’immobilier, du logement, augmentation du coût de la vie toujours plus élevé tandis que les salaires eux, n’augmentent pas, et désormais priorité donnée, par certains employeurs, aux étrangers sur les autochtones, l’avenir pour la jeunesse bretonne ne s’annonce pas des plus radieux…
Au fait, qui a dit que l’immigration n’enrichissait que les patrons ?
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