Cinq personnes, qui avaient toutes déjà été entendues dans l’enquête de voisinage suite à l’incendie criminel qui a causé la mort d’Amaury Berst, dans la nuit du 10 au 11 mai 2022, ont été interpellées et placées en garde à vue.
Le défunt avait eu un parcours tumultueux – il avait été condamné avec son jumeau pour un assassinat particulièrement sordide près de Strasbourg, en 2008, et était sorti de prison en 2019, puis s’était installé dans ce logement où soirées tapageuses, casse et rixe étaient fréquentes, d’après les riverains.
Un riverain avait vu une violente bagarre la nuit de l’incendie criminel chez le suspect, puis deux hommes revenus sur place, un qui faisait le guet, l’autre qui a lancé un cocktail Molotov dans la maison. Le feu a pris dans un canapé au pied de l’escalier, mais l’autopsie n’a pas permis pour l’instant de déterminer avec précision si le suspect est mort des brulûres ou d’une intoxication au monoxyde de carbone – d’autres examens sont en cours.
Les cinq suspects, dont un mineur, ont été interpellés à Bouaye et à Bouguenais, plusieurs dans le quartier de la Croix Jeannette. Tous connaissaient la victime. Lors de l’enquête, leurs explications ont été recueillies, et certaines étaient discordantes, de quoi éveiller les soupçons.
Louis Moulin
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Une réponse à “Mort dans un incendie criminel à Bouguenais : cinq interpellations”
il sortait de prison, ce qui prouve que la prison est nocive, fermons les comme le recommandait mme taubira