A chaque journée sa « journée mondiale de ». Hier, 17 mai, il s’agissait de la « journée mondiale contre la transophobie », qui a entrainé une mise au point cinglante sur le sujet de Laurent Ozon, sur Twitter, que nous vous proposons de découvrir ci-dessous.
A l'occasion de la journée mondiale contre la #transphobie j'en profite pour faire un retour "environnemental" (et non politique) sur l'apparition de ce phénomène de société, qui n'existait pas plus fréquemment que les cas de "femmes à barbe" voici un siècle.
— Laurent Ozon (@LaurentOzon) May 17, 2022
A l’occasion de la journée mondiale contre la #transphobie j’en profite pour faire un retour « environnemental » (et non politique) sur l’apparition de ce phénomène de société, qui n’existait pas plus fréquemment que les cas de « femmes à barbe » voici un siècle. Mettons de côté les arrières-pensées politiques des 1% les plus riches qui utilisent ces questions (« le sociétal contre le social »), dans l’ensemble du monde occidental, afin de fragmenter les populations victimes de leur politique (progressistes contre conservateurs) . La question du développement du phénomène #Trans et #LGBTQA pose la question des facteurs environnementaux qui peuvent expliquer l’apparition de ces phénomène de société (encore une fois en mettant de cotés l’aspect « regulation anti-sociale » du phénomène).
C’est l’enjeu soulevé par Our Stolen Future, le livre de Theo Colborn (1927-2014), qui révéla au monde plusieurs années après les observations de Rachel Carlson, l’enjeu de la génération des perturbateurs endocriniens sur « notre fertilité, notre intelligence et notre survie ». Sujet du livre : la généralisation dans notre environnement et notre alimentation, de la présence de reprotoxiques ou anti-androgènes et ses effets biologiques, sociaux et enfin politiques est un fait de civilisation majeur dont aucun média n’a restitué l’importance vitale.
Les études scientifiques démontrent depuis 20 ans le rôle des perturbateurs endocriniens dans l’augmentation des malformations uro-génitales, la diminution des organes reproducteurs, les cancers des testicules, l’imposex, le déclin de la quantité et de la qualité du sperme, etc.
Chez les femmes, les effets de ces polluants sont : anomalies de la fonction ovarienne, développement de pathologies autrefois rares comme l’endométriose, dysfonctionnements de la gestation ou de l’implantation de l’embryon, ou troubles de la fertilité et de la sexualité, etc.
Ces travaux font l’objet de tirs de barrage des lobbies de l’agro-chimie tandis que les organismes de protection de la santé publique, gangrénés par les conflits d’intérêts et l’apathie d’une classe politique travaillée par les lobbies agricoles et agro-chimiques, relativisent. La plupart des personnes qui ont bossé sur ces questions savent désormais que dans les années à venir, les populations des pays industrialisés seront fortement exposées à une défaillance d’une part significative de la population aux fonctions naturelles de reproduction. On peut donc anticiper une augmentation foudroyante des pathologies reproductives, un effondrement des naissances des populations exposées à une dévirilisation (désandrogénisation) et à une augmentation rapide des comportements sociaux qui lui sont associés.
La désandrogénisation des sociétés industrielles générera une modification profonde des normes collectives. Les populations malades de ces pollutions auront, comme on le mesure déjà, une influence sur les standards sociaux, les normes de valeurs et comportements collectifs.
Les catégories de populations qui échapperont à ce qu’il faut bien appeler une stérilisation collective du fait de leur comportement de consommation ou environnement sanitaire seront confrontées à la pression culturelle et sociale des premiers. On peut anticiper une augmentation de la pression en faveur des alternatives de procréation ou d’adoption, de l’apport génétique de populations non exposées et jusqu’à la promotion large des alternatives familiales et reproductives (polygamie, GPA, etc.). Ces alternatives feront passer la reproduction du stade de fonction libre et naturelle à celle de fonction marchande dépendant de prothèses technologiques. Un pas supplémentaire dans l’artificialisation de notre espèce et sa perte de liberté/dignité.
L’effondrement probable des systèmes de prise en charge collective des soins ne permettra plus d’offrir une assistance suffisante au plus grand nombre pour soigner ou assister les populations confrontées aux effets lourds de ces pollutions massives et irréversibles. C’est à ce moment que beaucoup comprendront ce qu’implique le fait de se voir priver d’une fonction libre et naturelle au profit de la technostructure, de l’Etat et des Transnationales. Et particulièrement celle qui distingue une espèce libre d’un animal de batterie ou d’élevage.
A ce stade, la préconisation d’une intervention rapide et lourde des pouvoirs publics sur les pratiques et les fabricants de ces substances relève de l’urgence absolue. On ne s’étonnera donc pas de voir que ce sujet n’intéresse pas grand monde dans les sphères politiques.
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4 réponses à “Journée mondiale contre la « transphobie » et changement de société. Laurent Ozon évoque une urgence absolue”
Les lois relèvent du Droit, le Droit est l’expression civique de la morale, la morale relève du sacré, le sacré est véhiculé par la religion, la religion est suspendue à DIEU.
Supprimez DIEU, que reste-t-il ?
Le problème n’est pas qu’il n’y ait plus de morale ou plus de règles. Il y en aura toujours, toutes plus folles, les unes que les autres. Il y aura toujours de nouveaux dogmes, de nouveaux gardiens du dogme, de nouveaux catéchismes. Non, ce qu’il manque à notre époque, c’est une référence stable et véritable, un point d’ancrage, un rocher sur le rivage, sur lequel la barque au mouillage peut s’amarrer et qui l’empêche de dériver et de se perdre dans la tempête…
ça me rappelle un film avec DANY DE VITO et ARNOLD SCWAERZENBER…..c’est monsieur univers qui est enceint….. »JUNIOR 1994″ ..incroyable non !
Bien que ce soit très rare, on a vu des femmes à barbe, on a jamais vu quelqu’un changer de sexe.
Au Venezuela, on a vu des problèmes de perturbateurs endocriniens du fait de la pollution, pas forcément dans les zones les plus industrialisées.
les gens comme poutine (russie) ou orban (hongrie) qui refusent la propagande lgbt chez eux sont les grands satan qui doivent être exterminés au plus vite