En cette période d’examens scolaires, les candidats au baccalauréat, affairés à réviser les prochaines épreuves, sont souvent en proie au stress. Toutefois, quelques recommandations sont à suivre pour que ce dernier ne vienne pas entraver la réussite des élèves.
Baccalauréat : quand monte le stress des examens…
L’arrivée des beaux jours n’est pas forcément synonyme de détente pour les étudiants, et plus particulièrement pour les lycéens. Si les premières épreuves écrites du baccalauréat 2022 se sont tenues du 11 au 13 mai, rendez-vous ensuite à la mi-juin avec, entre autres, l’épreuve de philosophie le 15 et les épreuves écrites du bac de français pour les élèves de première le 16. Quant aux résultats de ce bac 2022, ils sont attendus pour le 5 juillet, précédant ainsi les oraux de rattrapage qui se dérouleront du 6 au 8 juillet prochains.
Autant dire que les élèves n’en ont donc pas terminé avec le stress des examens. Un sentiment de pression qui n’est d’ailleurs pas à prendre à la légère puisqu’en France, un élève sur deux, soit 45% des élèves, se dit stressé, voire très stressé, par sa situation scolaire. En 2015 déjà, une précédente étude montrait que le stress des élèves tendait à augmenter régulièrement, 17,1 % d’élèves se déclarant très stressés en sixième et jusqu’à 49,6 % en Terminale.
Pourtant, un trop-plein de stress peut avoir de graves conséquences sur le bien-être et les résultats des élèves, nuisant notamment à la concentration en cours et au moment des révisions. Le bien-être des élèves apparait souvent comme la clé de leur réussite, d’où la nécessité d’une bonne gestion du stress.
Bien dormir et faire des pauses durant les révisions
Pour faire face à cette période de stress pour les élèves, il existe des solutions pour mieux se préparer, planifier en avance son calendrier ou encore apprendre à gérer son anxiété.
Afin de contrecarrer le stress, il est notamment recommandé d’optimiser son temps de travail et d’avoir une méthode efficace et stimulante de révisions.
D’autre part, face à l’importance des matières à réviser, il parait essentiel de planifier ses révisions, afin d’échelonner le travail sur plusieurs mois pour éviter une trop forte montée en pression et un sentiment de panique dans les derniers jours face à la somme de documents à réviser.
Il est également impératif de conserver un bon équilibre entre sa vie scolaire et son bien-être global car un bon mental facilite aussi le travail et la concentration. L’élève veillera notamment à privilégier autant que possible des heures de lever et de coucher fixes et à dormir entre sept et huit heures par nuit.
Lors des révisions, il ne faut pas oublier de faire des pauses durant les journées. Notamment chez les étudiants qui privilégient la mémoire courte en révision dans les dernières semaines. Des moments d’efforts intenses à ponctuer par des moments de détente, afin d’évacuer un stress nuisant à la concentration.
Durant ces pauses, la pratique d’une activité physique est également conseillée afin de décharger le corps des tensions et ainsi retrouver une meilleure concentration par la suite. S’accorder un footing d’une demi-heure entre deux révisions n’est, par exemple, pas une mauvaise idée.
Face au stress du baccalauréat, respirer fort et garder le moral !
Par ailleurs, conserver sa routine matinale dès l’aube en période d’examen permet au lycéen ou à l’étudiant de ne pas s’éparpiller et de rester concentrer. Autre écueil à éviter, même si un élève n’a pas faim en raison du stress le matin de l’épreuve, il sera tout de même bien avisé de prendre un encas et de s’alimenter convenablement.
La respiration est également un point à ne pas négliger lorsque la tension monte. Ainsi, que ce soit avant, pendant ou après l’examen, les exercices de respiration permettent de chasser le stress et de relâcher les tensions dans les muscles. Quelques exercices de cohérence cardiaque matin, midi et soir peuvent aussi permettre de réduire le cortisol, l’hormone de stress. Citons par exemple la technique consistant à inspirer pendant 5 secondes et expirer pendant 5 secondes et cela durant 5 minutes.
Au niveau du mental, même si la matière qui se profile n’est pas votre point fort et s’apparente à une montagne infranchissable, hors de question pour autant de se laisser gagner par des pensées négatives, généralement liées au stress. Malgré le contexte, le lycéen doit garder des pensées rationnelles et objectives et essayer de prendre de la hauteur sur l’enjeu du bac. Mais pas trop non plus…
Enfin, il serait dommage de gâcher des semaines de préparation par un réveil tardif le jour J : on s’évitera une dose de stress supplémentaire en arrivant une dizaine de minutes en avance à l’épreuve.
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Une réponse à “Baccalauréat. Comment optimiser le stress et les révisions en période d’examens ?”
Pourquoi donc sont-ils si stressés ? Ils sont tous reçus au bac et souvent avec mention et il n’y a pratiquement plus de redoublements ! Que diraient alors leurs grands-parents qui ont passés leurs deux bacs au début des années 60, ils n’avaient même pas le droit à un oral de rattrapage ; s’ils étaient collés en juin, il leur fallait tout repasser à la session de septembre qui était, en général, plus difficile. La sélection était impitoyable à cette époque et il n’y avait guère plus de 40 % de ceux qui entraient en seconde qui arrivaient à obtenir le 2ème bac (en 1966, lors de la dernière année de ce bac en deux sessions, moins de 50 % avaient été reçus).
En revanche, je pourrais comprendre que nos jeunes puissent être stressés en attendant leurs résultats à Parcours Sup et plus préoccupés par leur avenir et la double menace à la fois climatique et migratoire.