Il y a tellement de fusillades à Nantes que le procureur de la République lui même a perdu le compte. Compte que Breizh info tient scrupuleusement à jour…
Dans ses déclarations à la presse , il affirme qu’il y a eu dans la cité des Ducs « 17 épisodes de tir depuis le début de l’année, huit événements avec usage d’armes ont été dénombrés […] depuis mi-avril ». En réalité, il y a eu à Nantes 24 fusillades depuis le début de l’année, dont 12 depuis le 16 avril – et ce sans compter les armes exhibées devant les policiers ou dans des rixes, ou retrouvées par la police lors de contrôles qui pourraient très bien faire partie des « événements avec usage d’armes », euphémisme d’un genre nouveau pour « fusillade » ou « guerre ».
Dans ces conditions, difficile de croire en la réalité de la « mobilisation générale », clamée par le parquet. Pour certains policiers nantais, « on prend le problème à l’envers. Les fusillades, c’est le thermomètre, mais les causes sont ailleurs. Il y a une quantité folle d’armes en circulation, notamment des fusils mitrailleurs, des pistolets, des Colt45, des pistolets à grenaille, et même de bons vieux fusils calibre 12. Et puis ensuite, ça mitraille parce qu’il y a un trafic de drogues énorme, un gros gateau qui attire les convoitises, qui suscite des différends commerciaux. Et dans ces milieux, ça ne se règle pas au tribunal ».
Le procureur « crain[t] le phénomène de bad boys. Certains auraient tendance à croire que c’est normal », autrement dit, que la série Narcos, c’est la vraie vie. Pour ce policier chevronné nantais, « là encore, on tape à côté. Les types qui se prennent pour des chefs de cartels, les tirs à tout va, les armes qui circulent, c’est la conséquence. Les causes, c’est un trafic de drogue immense et débridé, une justice qui ne condamne plus – certes, la maison d’arrêt est pleine mais ce sont loin d’être que des gens condamnés à Nantes – et un volet financier des affaires complètement en friche, puisque la brigade financière est en sous-effectif depuis des lustres ».
Cela dit, « on sent bien que le volet financier, c’est tabou, et que tout l’argent qui est retiré de la drogue ne s’en va pas directement au Maroc, dans les Balkans ou en Tchétchénie », continue un autre policier chevronné nantais. « Il faut le reconnaître – une partie de l’argent de la drogue reste ici, dans des affaires qui ont pignon sur rue, des bars, des salons de coiffure, des épiceries, des établissements de restauration rapide, et font aussi vivre ceux qui gèrent les actifs. Sans l’argent de la drogue, Nantes ne serait peut-être pas aussi riche – et cela fait partie des causes objectives qui retiennent l’action des forces de l’ordre ».
Emilie Lambert
Crédit photo : DE
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5 réponses à “Fusillades à Nantes : le procureur ne sait plus compter…”
Si depuis des années ils avaient fait leur boulot ! on en serait pas la aujourd’hui !! mais tous ces islamos gauchos aux manettes, n’on rien fait que de favoriser tout ce qui se passe !!! élus à tous les niveaux !! justice à tous les niveaux !! Président, Senat, depu tés, tout pour faire mourir la France, bande de s…….
Vous avez tout dit!
Je souscris …
« il ne sais pas compter » , ou qu’il minimise systématiquement !
de toutes façons, les juges passeront tous les mis en examen à la lessiveuse;
et comme les nantais ont voté macron…. pourquoi s’inquiéter ou craindre le pire
Nos responsable politique sont des nuls. Ils s’enfoutent complétement. Du moment qu’ils soutirent notre pognons avec leurs salaire énorme, à faire peur aux Français!.
Nous ne sommes plus en France!. La France ce détruit d’années en années.