Un homme a été jugé ce 28 avril dernier à Saint-Malo pour l’agression sexuelle, en 2009 et 2010, de deux fillettes âgées de 6 et 8 ans, de sa famille, à Minihic sur Rance. Depuis le début de la procédure judiciaire en mai 2020, le vieil homme s’est séparé de sa femme, qui vivait avec lui lors de la commission des agressions. Le prévenu, qui a reconnu les faits et balbutié des excuses, encourt deux ans de prison avec sursis.
Dans une affaire similaire jugée à Rennes le 25 avril dernier – agression sexuelle d’une fillette de 4 ans et demi par son grand-père, un cadre des assurances en retraite âgé de 86 ans, à deux reprises début 2020 – l’homme a reconnu les faits, s’est confondu en excuses à l’audience et a écopé d’un an avec sursis, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec sa petite fille sans la présence d’au moins un de ses parents.
A Dinan, dans les Cotes d’Armor, un médecin retraité, âgé de 69 ans, a été condamné ce 28 avril dernier à deux ans de prison avec sursis – et trois ans d’inéligibilité, pour avoir imposé un baiser, des caresses sur la poitrine et les parties génitales d’une patiente reconnue comme vulnérable, le 15 septembre 2020, qui se plaignait d’un kyste à un sein. A l’audience le 17 mars, l’ex-médecin avait reconnu avoir « craqué » et s’être rendu coupable d’un « geste anti-déontologique ».
Mi-avril, un marocain de 50 ans, en France depuis 17 ans mais tout de même assisté d’une interprète, était jugé pour l’agression d’une de ses collègues, stagiaire à l’hôpital privé Confluent, qu’il a embrassée avant de se frotter contre elle, et lui toucher les seins, le 15 janvier dernier. Il a prétendu en audition être « à la mosquée », alors que son badge, la présence de son ADN sur la victime et un de ses collègues témoignent du contraire. Le prévenu, qui selon son avocat a « honte de tromper sa femme » restée au pays, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et interdiction de contacter sa collègue.
Toujours à Nantes, mais le 28 avril dernier, un homme de 22 ans, chef de partie dans un restaurant après une adolescence et des dernières années compliquées, a été condamné pour avoir menacé en août 2019 sur Snapchat une jeune fille de diffuser ses photos en collants s’il n’en obtient pas d’autres. Sa mère a porté plainte. Sur le portable du mis en cause, 500 photos de jambes de jeunes femmes et d’adolescentes sont saisies, vêtues de collants ou de leggings – mais il n’y a pas matière à qualification pédopornographique pour le tribunal, qui finit par condamner le prévenu – qui se soigne – à 1000 € d’amende avec sursis.
Louis Moulin
Photo : DR
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2 réponses à “Délinquance sexuelle en Bretagne : des affaires à Saint-Servan (35), Dinan (22) et Nantes”
Justice de m… = pays de m…..!!!
mais en même temps, les bretons ont brillamment soutenu macron , dupont moretti et autres laxistes mondialistes