Les vacances de Pâques ont donné lieu à un déferlement de violences dans la cité des ducs, à se demander si les délinquants ne se sont pas donnés le mot. En voici le résumé.
Le 16 avril, des coups de feu sont entendus dans le quartier du Clos-Toreau, au sud de la ville. Aucun blessé ni tireur n’est à signaler, mais trois douilles sont retrouvés.
Le lendemain, c’est à Rezé, au sud de l’agglomération, qu’une maison occupée par une famille est visée par des tirs.
Le 18 avril, une nouvelle fusillade est signalée, cette fois-ci à l’est de l’île Beaulieu, à proximité du parc du Crapa, où une rixe a lieu.
Le 19, dans le même secteur, mais plus proche de l’Hôtel de Région et donc du quartier Malakoff, un nouvel affrontement entre deux bandes, à coups de bâtons et de barres de fer, engendre la dégradation d’une quinzaine de véhicules. Un riverain dénonce à l’occasion les trafics de drogue, de berlines, et l’inaction des pouvoirs locaux pour enrayer le phénomène.
Le même jour, retour au Clos-Toreau où de nouveaux tirs sont entendus, et deux suspects interpellés.
Le lendemain 20 avril, un coup de feu en direction d’une voiture est signalé à Malakoff, rue de Hongrie, ainsi que des tirs de mortier dans le quartier du Breil. Les policiers qui se rendent au Breil font l’objet d’un caillassage.
Même traitement pour des policiers municipaux qui patrouillent, le 21 avril, dans le quartier Bottière, et pour les CRS victimes, le 22 à Malakoff, d’un probable guet-apens : se rendant sur place pour des feux de poubelles, ils se retrouvent dans la pénombre à la suite d’une coupure volontaire d’électricité, et sont alors victimes de projectiles.
Le samedi 23 avril enfin, une énième fusillade dans le quartier des Dervallières fait un blessé de 18 ans, au hall 38 de la rue Watteau, lieu privilégié du trafic de stupéfiants et des règlements de compte.
La marmite est en train de déborder à Nantes. Qui éteindra le feu ?
Avec notre partenaire Délinquance en Bretagne
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Délinquance à Nantes. Fusillades, policiers caillassés, vandalisme : des vacances de Pâques explosives”
Ainsi va la vie à Nantes , une ville gangrenée par la délinquance de toutes sortes sous l’oeil même pas inquiêt de l’administration bien pensante et du vivre ensemble .