Laval, jadis paisible chef-lieu de la Mayenne, est désormais frappé des mêmes maux que les grandes métropoles : deux soirs de suite, des dizaines de racailles ont brûlé des voitures, dégradé du mobilier urbain et affronté la police dans un quartier dit « sensible »…
Nuit d’émeutes à Laval
La Mayenne, département au caractère rural frontalier de la Bretagne, de la Normandie et de l’Anjou, ne faisait, jusqu’à présent, que très peu parlé d’elle pour des faits d’insécurité. Mais, à l’instar d’Alençon il y a quelques mois, toutes les bonnes choses ont une fin …
Laval, chef-lieu du département abritant un peu moins de 50 000 habitants, a vécu une nuit du samedi 16 au dimanche 17 avril très agitée. Dans le quartier Saint-Nicolas, classé Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP), plusieurs voitures ont été incendiées et du mobilier urbain a été dégradé.
Quant à l’origine de ces violences, il apparaît que l’interpellation d’un individu de 18 ans aurait donc mis le feu aux poudres dans le quartier. Un individu qui est, selon un communiqué publié le 17 avril par la préfecture de Mayenne, « auteur de délits et d’outrage envers les forces de l’ordre ».
Selon la formule devenue désormais habituelle dans les villes françaises en proie aux vagues de violences, le maire Florian Bercault (PS-EELV) a, le 17 avril, condamné « ces actes destructeurs » auprès de France Bleu Mayenne.
Le maire de gauche veut dialoguer avec les racailles
Durant cette nuit de samedi à dimanche, « un petit groupe d’individus dont certains sont mineurs ont alors pris prétexte de cette affaire pour se livrer à des actes de vandalisme en mettant le feu à des véhicules de particuliers et en en dégradant d’autres. Des abribus et des poubelles ont aussi été détériorés », a également précisé la préfecture de Mayenne.
Pour le maire de gauche de Laval, il apparaît nécessaire de « comprendre » les motivations des racailles du quartier Saint-Nicolas ayant saccagé les lieux :
« Il faut continuer évidemment à être dans le dialogue, pour permettre à chaque Lavallois de trouver sa place dans la ville et ça veut dire d’avoir les sécurités de base comme le logement, l’emploi, l’intégration. C’est la politique qu’on mène de moyen et long terme. Malheureusement, ça n’évite pas des heurts et des violences que l’on doit condamner absolument. La violence doit être source d’interrogation des politiques publiques à mener et c’est ce que nous ferons à la lumière de l’enquête en cours ».
Au total, au moins une trentaine de voitures ont été vandalisées et au moins sept ont été incendiées à Laval. Parmi les véhicules victimes de cet ensauvagement touchant désormais la Mayenne, une majorité d’entre eux appartenait à la ville de Laval, au conseil départemental et à l’Adapéi (Association départementale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales).
Côté mobilier urbain, plusieurs poubelles et sept arrêts de bus ont également été détruits. En parallèle, l’intervention des policiers, a donné lieu à une rixe opposant ces derniers à une trentaine d’individus entre 3 h et 6 h du matin dimanche 17 avril.
De nouvelles violences urbaines dans la nuit de dimanche à lundi
Malgré le déploiement de renforts de forces mobiles dans le quartier Saint-Nicolas dimanche au soir afin d’éviter de nouveaux incidents, une cinquantaine d’individus armés de bâtons et de battes de base-ball ont de nouveau affronté les forces de l’ordre dans la nuit du 17 au 18 avril.
Plusieurs départs de feu ont été constatés par la police, laquelle a procédé à deux interpellations vers 1h45. Les bandes de racailles du quartier ont même dressé des barricades sur la voie publique afin d’empêcher les forces de l’ordre de circuler.
Suite à ces deux nuits de violences, une enquête policière est en cours afin d’identifier les individus impliqués…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Laval (Mayenne). Dans un quartier « sensible », des racailles incendient des voitures et saccagent du mobilier urbain : le maire de gauche veut rester « dans le dialogue »”
J’en connait beaucoup qui ont été dans le dialogues avec des racailles, il suffit de lire les journaux locaux, et pour lesquels cela a mal fini !! mais tous ces gauchos- verts sont pareils, après cela devient des ghettos urbains !!! 80% sont des decouillés !triste France