« Apprendre – Comprendre – Combattre ». La formation constitue l’une des missions principales de l’Institut Iliade. Après avoir lancé son cycle général, l’Iliade innove et propose depuis 2021 une formation à destination des jeunes adultes. Sur un weekend, cette formation aborde huit thématiques essentielles au combat de jeunes Européens, soutenu par des interventions de qualité. Lieu d’apprentissage, le cycle Jeune de l’Institut Iliade est aussi un lieu de rencontres: des intervenants, experts reconnus en leurs domaines, mais aussi des autres participants.
Voici le contenu de la formation proposée le 11-12 juin prochain, à Paris.
1. Affirmer notre identité, prélude à l’action (race, culture, histoire, langue, civilisation)
Nous affirmons notre identité lorsque nous assumons notre héritage. Mais si nous sommes libres de l’accepter ou de le renier, nous ne sommes pas libres de le choisir. Nous sommes définis par nos origines et par ces siècles d’histoire qui ont vu notre langue se diversifier, notre culture s’enrichir, notre civilisation grandir. Ayant dessiné les contours de cette longue mémoire européenne, nous sommes alors capables de différencier l’ami de l’ennemi, les nôtres des autres. Sans discrimination, il n’est pas d’action ; sans limites, il n’est pas de création.
2. Esclavage, colonisation, seconde guerre mondiale, Algérie : les Européens sont-ils coupables ?
Nous acceptons notre héritage dans son entièreté, sans reniement, sans repentance. Nous devons tout accepter, tout assumer. Sans quoi nous ne serions pas qui nous sommes. Faisons en sorte que les autres fassent de même ! Pour cela, renseignons-nous, apprenons, réfléchissons. Alors nous pourrons dire avec certitude que l’esclavage et la traite furent des pratiques mondialement partagées, que l’Algérie n’existait pas en tant que telle avant l’arrivée des Européens, que le plan Marshall n’était pas qu’une œuvre de bienfaisance.
3. Face au vide spirituel européen, l’islam, une religion comme les autres ?
Nous sommes les héritiers d’une civilisation catholique imprégnée des cultes païens anciens. Voilà plus de 13 siècles que l’Europe chrétienne s’oppose à l’islam avec plus ou moins de force. Alors que les Européens délaissent le sacré et l’élévation spirituelle, l’islam conquérant gagne du terrain avec violence ou par le truchement de la taqîya : dans les villes, dans les âmes. Le bon musulman s’inspire et applique les lois écrites du Coran, qui sont par essence opposées à notre vision du monde et inadaptés à notre civilisation. Nous devons réinvestir le champ du sacré, sans tomber dans les pièges tendus par la laïcité.
4. L’Union Européenne contre les peuples : penser l’Europe à l’endroit.
Réalité économique mais nain géopolitique incapable d’une politique étrangère commune, méprisée par la Russie, inondée par les manufactures chinoises, pillée par nos « alliés » américains, rachetée par les princes venus du sable et submergée par des populations allogènes, l’Union Européenne ne doit pas être confondu avec notre civilisation multimillénaire. Instruments aux mains d’une caste hors-sol, la Commission Européenne méprise notre souveraineté politique et la Banque Centrale Européenne notre souveraineté économique. Trouvons ailleurs ce qui fonde l’Europe et la justifie comme un ensemble, historique et géopolitique cohérent.
5. Guerre des sexes : repenser la complémentarité entre l’homme et la femme.
Dans un monde où tout ce qui nous précède est nécessairement vu comme régression et comme oppression, il est souvent dit qu’on ne naît pas femme, mais qu’on devient femme par construction sociale. Encore faut-il bien naitre femme pour devenir femme. Ce « devenir » est le propre d’une civilisation qu’il faut assumer et renouveler sans reniement. C’est aussi vrai de l’homme. Ainsi se construit la juste et belle altérité sans laquelle il n’est pas de complémentarité.
6. Déconstruction et nihilisme : comment incarner l’homme debout face au dernier homme.
Ils veulent nous déraciner, nous convaincre que nous ne sommes de nulle part, que nous ne devons rien à personne, qu’il n’est pas d’autres horizons que la jouissance éphémère encadrée par la naissance et la mort. Face au mortifère tabula rasa, il nous faut s’ancrer, se projeter, agir mais aussi choisir ces liens qui libèrent. Soyons-en certains, ce sont bien les instants toujours présents qui fondent le futur et non les rêves utopiques de lendemains qui chantent.
7. S’engager dans la vie, dans son métier, dans le militantisme : quel sens ? Quelles exigences ?
Puisque chaque instant présent façonne le futur, alors il nous faut agir dans tous les domaines à notre portée, sur tous les fronts. Tous les champs doivent être investis. Attitude, tenue, métier, études, loisirs, musique, réseaux sociaux, lectures, occupations, etc. Chacun de ces aspects, aussi secondaires qu’ils puissent paraître au premier abord, sont des coups de burin portés sur nous-mêmes pour s’élever – ou pour se détruire. Faisons nôtre ce leitmotiv : nous n’en faisons jamais assez, il n’est jamais trop tard.
8. L’impératif du courage : comment en finir avec les stratégies d’invisibilisation imposées par notre adversaire ?
« Le secret du bonheur c’est la liberté, et le secret de la liberté c’est le courage », enseignaient les Grecs. Comment imaginer pouvoir un jour réimposer notre philosophie de la vie si nous vivons cachés ? S’afficher, c’est s’affirmer. Se cacher, c’est se renier. Nos idées ne sont pas des maladies honteuses, elles ont vocation à réinvestir l’espace public. Faute de quoi, notre sort en tant que peuple et civilisation est scellé d’avance. Sans courage, pas d’avenir. Comment le retrouver pour s’en donner un ?
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