Le cabinet de conseil McKinsey, n’ayant versé aucun impôt en France depuis au moins 10 ans malgré des factures de plusieurs millions d’euros et dont l’un des responsables serait un proche d’Emmanuel Macron, est également intervenu en Allemagne. Pour conseiller le gouvernement Merkel sur l’accueil des migrants. Moyennant, là encore, une belle rémunération.
Quand McKinsey venait au chevet de l’Allemagne sous la pression migratoire
Puisque la France découvre progressivement (quoiqu’un peu tard) les relations troubles entre l’État français et McKinsey, il est donc temps de s’intéresser rétroactivement aux activités passées de ce cabinet de conseil en stratégie new-yorkais en Europe.
À ce titre, le cas de l’Allemagne est intéressant. Durant la crise migratoire de 2015, il s’avère que McKinsey a conseillé le gouvernement d’Angela Merkel dans sa gestion des flux de clandestins. Depuis, plusieurs titres de presse ont évoqué ces prestations de conseil.
Si le quotidien français La Dépêche s’interrogeait en février 2021 sur le rôle du « mystérieux cabinet McKinsey, qui accompagne Emmanuel Macron de la création d’En marche à la vaccination contre le Covid-19 », les projecteurs furent également braqués, cette fois par le Washington Post en juin 2017, sur la façon dont le cabinet de conseil avait « discrètement façonné la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés ». Une réponse qui, comme en France pour les conseils en matière de stratégie vaccinale ou pour réduire les dépenses publiques, a conduit l’Allemagne à régler une facture plutôt salée à McKinsey.
Près de 30 millions d’euros pour ouvrir les portes de l’Allemagne aux migrants
Tandis que le pays était alors gouverné par la chancelière Angela Merkel, il faut donc rappeler que l’Allemagne a accueilli 1,5 million de clandestins en 2015, année marquée par ce que les responsables politiques d’Europe de l’Ouest et les médias mainstream appelèrent la « crise des migrants ». Avec la publication, dans ces mêmes médias, le 2 septembre 2015 de la photo d’un enfant syrien mort noyé, Aylan, l’objectif était alors à peine caché : faire accepter aux européens les mouvements de populations extra-européennes parmi les plus importants de l’histoire.
L’année suivante, en 2016, malgré les agressions de Cologne commises lors de la Saint-Sylvestre qui auraient dû alerter les autorités sur les conséquences néfastes de l’immigration massive, l’Allemagne accueillera un million de migrants supplémentaires.
C’est donc dans ce contexte, en octobre 2015, tandis que le pays était débordé par les flux de migrants et voyait ses structures d’accueil débordées, que l’Allemagne a eu recours aux services de McKinsey. À ce titre, Berlin a versé 29,3 millions d’euros au cabinet de conseil américain. Ce dernier a alors mené un travail en coopération avec l’Office fédéral des migrations.
La remigration, une idée que n’a pas eue McKinsey…
Parmi les projets de McKinsey figurait la mise en place de centres d’arrivée accélérée ayant la capacité de traiter les demandes en quelques jours afin d’éviter une accumulation des arriérés de dossier. À noter que le travail de la société sur les questions migratoires a également conduit ses consultants à prodiguer leurs conseils en Suède (en 2008 et 2009 pour un montant dépassant les 2 millions de dollars) et en Grèce, où, en 2017, un contrat d’un montant de 992 000 euros conclu entre McKinsey et le Bureau européen de l’asile aurait été passé sans « suivre la nécessaire procédure d’attribution des marchés publics », comme l’a notamment rapporté le journal Le Monde en 2020.
Quant aux préconisations du cabinet de conseil en matière de gestion des migrants, elles ont froissé certains experts en droit international du fait que cette gestion plus rapide des dossiers de demande d’asile aurait parfois conduit à priver les clandestins de certains droits comme celui regroupement familial.
Toutefois, pas question pour McKinsey de recommander à l’Allemagne une politique de remigration, concept popularisé depuis par Éric Zemmour. Ainsi, le centre d’études McKinsey Global Institute a publié en 2016 un rapport sur les « impacts et les opportunités des migrations mondiales. Le document décrit comment des procédures d’intégration plus efficaces pourraient stimuler les économies nationales tout en profitant aux migrants.
Voilà qui fait cher payé pour une idée répandue depuis longtemps au sein des gouvernements successifs, à savoir que l’immigration d’origine extra-européenne serait une « chance » pour nos sociétés occidentales, et plus particulièrement pour les tenants de l’économie. On connaît la suite…
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3 réponses à “Allemagne. Le cabinet McKinsey a conseillé le gouvernement Merkel sur l’accueil des migrants… contre 30 millions d’euros”
Bigre !.. 30 millions d’€ pour des conseils d’accueil !…
C’est vrai qu’ils ne prennent pas les mêmes risques que les passeurs de clandestins pour se remplir les poches avec l’immigtation de masse. Finalement l’immigration ça rapporte aux « gentils » comme aux « méchants ».
Il y a déjà plusieurs années que McKinsey a en partie réorienté ses activités américaines vers le politiquement correct. « Comment mener les Noirs et les Latinos à l’égalité avec les Blancs ? » est pour lui une question très lucrative, il vend ses conseils dans ce domaine aussi bien aux administrations et collectivités publiques qu’aux très grandes entreprises. Sans avoir trouvé jusqu’à présent de réponse infaillible, et c’est fort heureux pour lui, car sinon il tuerait la poule aux oeufs d’or.
Je suis vraiment effaré du montant de l’ensemble des contrats de McKinsey. On aimerait bien savoir quels sont les termes exacts des missions confiées à cette société étrangère et vérifier si ces travaux n’auraient pas pu être attribués à des sociétés de conseils françaises. Macron s’énerve devant les journalistes quand le sujet est évoqué en disant que tout est légal et qu’il n’a pas peur de voir cette affaire confiée à la justice. Bizarre, en général, Macron est très sûr de lui et s’énerve rarement mais cette affaire est dévoilée à un très mauvais moment pour lui. On peut aussi se demander, avec les effectifs pléthoriques de la fonction publique notamment à Bercy, à l’INSEE, etc. comment peut-on encore avoir besoin de l’aide de conseils extérieurs et de surcroit étranger.