Les semaines se suivent et se ressemblent à Brest, où l’insécurité n’en finit plus de sévir. De nouveau, des voitures ont été incendiées dans le quartier de Pontanezen. De son côté, Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour, souligne « l’urgence d’agir » face à l’impunité dont bénéficient les racailles brestoises.
Pontanezen, quartier champion de Bretagne des voitures incendiées ?
Les incendies de voitures se poursuivent dans les quartiers brestois, dans l’indifférence générale des pouvoirs publics. Une fois de plus, c’est le quartier de Pontanezen qui refait parler de lui pour des véhicules brûlés.
À l’aube du dimanche 20 mars, les pompiers ont été alertés pour une Audi incendiée rue Isabey, au beau milieu de ce quartier qui, rappelons-le, abrite une forte proportion de populations d’origine extra-européenne. Mais le feu ne s’est pas contenté de détruire le véhicule et s’est ainsi propagé à trois autres voitures stationnées aux alentours.
À noter que l’intervention des pompiers a été retardée pour une raison qui symbolise à elle seule la jungle que représente Pontanezen : les soldats du feu ont dû attendre l’arrivée de la police pour enfin se rendre sur place et circonscrire le sinistre sans avoir à craindre pour leur sécurité. Une situation tout bonnement ahurissante perdurant depuis plusieurs années sans qu’aucune politique sécuritaire d’ampleur n’ait été déployée afin d’y remédier.
D’autre part, au cours de cette même nuit, une autre voiture a été incendiée dans le quartier de Lambézellec, au niveau du rond-point de Kerizac.
Enfin, dans la soirée du 18 mars, les pompiers s’étaient déjà rendus à Pontanezen, cette fois pour un feu de palette allumé à proximité du tramway tandis que le trafic fut interrompu une vingtaine de minutes.
Dans un autre registre, un individu âgé de 24 ans a été appréhendé par les forces de l’ordre dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mars, rue Richelieu, après avoir donné des coups de pieds dans plusieurs véhicules. Une scène de violence gratuite qui ne sera interrompue que par l’arrivée des policiers, alertés par un témoin. L’homme alcoolisé terminera sa nuit en garde à vue et sera obligé de reconnaître les faits puisque ces derniers furent en partie filmés par le témoin.
Insécurité à Brest : le parti Reconquête ! réagit
Cette insécurité devenue endémique à Brest, si elle témoigne du laxisme et de l’impuissance de la municipalité socialiste et ne semble guère être une priorité pour les services du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a cependant fait réagir Reconquête !, la formation politique fraîchement initiée par Éric Zemmour.
Dans un communiqué en date du 21 mars, la fédération du Finistère souligne « l’urgence d’agir enfin ! ». Et détaille :
« Voici des semaines que l’on voit dans les colonnes des journaux s’énumérer comme une fatalité les actes de vandalisme et de violences commis par la racaille de certains quartiers brestois dans la plus totale impunité. Les habitants doivent donc se résigner à voir leurs véhicules brûler chaque nuit, les trafics de drogue se perpétuer et les agressions s’enchaîner sans que le maire n’essaye d’y remédier. Tout cela concourant à l’ensauvagement de cette ville bretonne depuis ces 20 dernières années.
François Cuillandre annonçait il y a quelques jours sa grande fierté d’être maire de la seule ville de France de plus de 100.000 habitants qui n’avait pas de Police Municipale. Sa « brigade de sécurité », non armée, composée de médiateurs verbalisant les incivilités est un leurre de socialiste.
Rabâchant que c’est à l’Etat de gérer l’insécurité, le maire de Brest sera donc soulagé d’apprendre qu’avec Eric Zemmour à la tête du Pays, nombreux fléaux touchant sa ville seront éradiqués. Les aides sociales aux délinquants et à leurs parents, s’ils sont mineurs, seront supprimées, une force nationale anti-drogue pour traquer les caïds sera créée et nos policiers, à qui sera accordée une présomption de légitime défense, pourront exercer leur métier sans risquer d’aller en prison.
Brest et beaucoup d’autres villes de France pourront enfin retrouver l’ordre et la sécurité que leurs habitants sont en droit d’attendre et d’exiger.
À signaler que le Rassemblement national, lors de la venue de Marine Le Pen le 1er février dernier, avait lui aussi dénoncé l’ensauvagement croissant de Brest et de ses quartiers « sensibles », Gilles Pennelle présentant Pontanezen comme « une zone de non France ».
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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