Ukraine, Covid, tyrannie sanitaire. Vivre par procuration et aimer son bourreau, un idéal de vie ? [L’Agora]

Je n’en reviens toujours pas (mais je ne suis plus surpris par grand chose à vrai dire). Après deux années de vie sous cloche, de tyrannie sanitaire, et alors même que les chiffres liés à la pandémie de Covid-19 démontrent que tout cela n’était qu’une grande foutaise ayant permis les mesures les plus liberticides, les autorités, l’Etat, a décidé d’enlever la laisse et la muselière aux Français.

Et vous savez quoi ? Je les ai vu de mes propres yeux, ce lundi et ce mardi, se précipiter dans les supermarchés, dans les boutiques…toujours avec leurs masques. Vision d’horreur que ces caissières obéissant manifestement à des consignes prises par leur direction faisant plus de zèle que nos tyrans sanitaires. Vision d’effroi de voir cette jeune maman, à peine 30 ans, faire les courses avec son fils, à peine 10 ans, tous deux masqués. Mais que leur arrive-t-il ?

Même si je n’ai déjà pas bien compris cette obéissance forcenée, depuis deux ans, à toutes les mesures les plus débiles, par mimétisme sans doute, pour ne pas se distinguer, être montré du doigt, être pourchassé par les autorités.. là tout de même, les bras m’en tombent. Puisqu’on vous dit que les autorités vous ont lâché la bride ! Prenez-là votre liberté bon sang !

Finalement, les tenants de la tyrannie sanitaire seront parvenus à leurs fins, un peu comme les propriétaires des champs de coton du sud des Etats-Unis finissaient par être aimés par une bonne partie de leurs esclaves qui voyaient même d’un mauvais oeil ceux qui osaient se rebeller… Car oui, si porter son masque depuis deux ans c’était déjà se soumettre à des mesures sans le moindre sens sanitaire (c’est d’ailleurs écrit sur toutes les boîtes que cela n’empêche pas la transmission du virus…), continuer à le porter aujourd’hui, c’est définitivement avoir adopté la condition d’esclave.

« C’est pour protéger les autres » me rétorqueront certains, gavés, dopés devrais-je dire, à la publicité et au JT de 20h ayant remplacé la messe où ils ne se rendent plus le dimanche. « Les autres », c’est à dire ces vieux abandonnés depuis des années dans les EHPAD parce que tout de même « Mamie nous fait suer ». Ces vieux déjà malades dans les hôpitaux, et qui seront emportés par la prochaine grippe ou par une angine difficile, parfois dans la solitude la plus totale. « Les autres », c’est à dire au final cette masse invisible mais importante, que l’on a pas le courage de nommer par son vrai nom, pour mieux se cacher sous un tas d’excuses toutes aussi lâches les unes que les autres.

Oyez braves gens. Rassurez-vous, une fois les élections présidentielles passées, vous pourrez sans doute vous réjouir d’avoir à retrouver votre laisse et votre muselière de manière coercitive. Et vous serez tondu aussi, après quelques annonces électorales destinées à vous faire réélire les bourreaux qui vous asservissent depuis tant d’années. Et on vous obligera jusqu’à la dixième ou quinzième dose, et on conditionnera votre vie sociale à votre obéissance sans faille à ce que les décideurs vous imposeront.

Jean-Michel contre les salauds

Une fois le spectacle de la guerre en Ukraine terminée, cette guerre où l’on vous a appris qu’il y avait un des gentils, un grand méchant, et qui a entrainé chez vous, le même mimétisme qu’à l’époque de « Je suis Charlie », ou de « protégez les autres ». La nouvelle chanson c’est « Je chante dans la rue pour l’Ukraine », ou « je fais dessiner mes élèves pour l’Ukraine sachant que ça ne sera publié que dans la presse locale », ou encore « J’organise un défilé en string pour l’Ukraine », ou « Je reverse 1 euros par pain au chocolat au secours populaire qui éventuellement donnera l’argent à des réfugiés ukrainiens mais pas qu’à eux ».

Masque sur le visage, triple dose dans les veines, Jean-Michel est de toute les solidarités. « Je n’ai pas hésité une seconde, on ne peut pas fermer les yeux » dit-il, avec son pins parlant « Slava Ukraine » sur son veston, à un journaliste local trop content de rédiger son quinzième papier sur le même sujet en une semaine. Ce que Jean-Michel ne dit pas par contre, c’est que son humanité s’arrête aux portes de l’épicerie russe de son village dans laquelle il allait chercher ses Cornichons préférés. « Enculé de russe de merde » a-t-il dit à la pauvre Olga, épicière depuis 20 ans, qui ramassait encore les bouts de verre de sa vitrine explosée par des grands courageux – on ne sait jamais, peut être que Poutine trainerait dans le coin.

Ce que Jean-Michel ne dit pas non plus, comme beaucoup de ces compatriotes, c’est qu’il participe sur les réseaux sociaux, lui « l’engagé », dans un camp comme dans un autre, à la bataille de la haine par procuration. Il a viré tous les cosaques de son compte facebook. Les admirateurs de Poutine, eux, ont fait le tri également. Plus question de parler à un salopard de pro ukrainien. Ils méritent tous la même punition, écrivent-ils en coeur, tous, derrière leurs écrans, pendant que dans la vraie vie, sur le terrain, des hommes, jeunes et moins jeunes, se battent, pour leur pays, pour leurs amis, pour leurs idées, dans un camp, comme dans l’autre.

Jean-Michel est un esclave heureux de la liberté. Il aime ces autorités, son Etat français. Son bourreau qui lui dit quoi manger 5 fois par jour, comment éduquer ses enfants, comment s’y prendre avec sa femme pour éventuellement accomplir son devoir conjugal sans risquer des poursuites pour harcèlement ou violences sexuelles. Comment se soigner, comme protéger les autres, comment penser aussi.

Jean-Michel est un mouton. Et un gros con qui peut en plus s’avérer violent et aux antipodes de l’Humanité dont il se prévaut parce que dit-il, « il est de gauche ». Malheureusement, notre pays est rempli de Jean-Michel, de gauche comme de droite d’ailleurs, qui ont en plus l’impression d’être dans le camp du bien, alors qu’ils ne sont que dans l’enclos dans lequel on a bien voulu les mettre, en attendant un beau jour d’être sélectionnés, non pas pour le tirage du Loto, mais pour l’abattoir qui les attend.

« Le Loup et le Chien », ou quand Jean de la Fontaine avait déjà compris, à son époque, que dans la vie, il y avait les esclaves permanents, et une poignée d’hommes libres.

Et vous, où vous situez vous ?

Julien Dir.

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0 réponse à “Ukraine, Covid, tyrannie sanitaire. Vivre par procuration et aimer son bourreau, un idéal de vie ? [L’Agora]”

  1. Ferrand dit :

    Ah ah…….deux « copines » hier venues me rendre avec leur masque…..quelle débilité ! Rien a leur faire comprendre. Terminé !

  2. BiENDITDONC dit :

    MERCI Monsieur DIR ! un grand MERCI pour votre article ! comme j’aime ce genre d’écriture….

  3. PONT dit :

    Merci monsieur Dir de si bien exprimer ce que « le bon français bien pensant » est.. c’est très désespérant de voir à quel point l’homme est rassuré dans la servitude.. pour ma part je résisterai à la bêtise ambiante jusqu’au bout, et j’exprimerai mon désaccord le 10 et le 24..

  4. Cateminou dit :

    Excellent article, bien écrit et sans « langue de bois »
    Laurent Obertone a écrit un livre sur le sujet : les moutons ne savent faire qu’une chose : rester parqués en bêlant
    dans leur enclos jusqu’à ce qu’on les emmènent…à l’ abattoir.

  5. patphil dit :

    je suis toujours éberlué de constater qu’ils veulent non pas nous éduquer, nous conseiller, mais nous faire obéir.
    je constate aussi que les frontières c’était ignoble mais celle de l’ukraine sont sacrées
    j’entends que le nationalisme, l’amour ou le respect de son pays c’est ignoble, du repli sur soi, de l’étriqué, mais quand se sont des ukrainiens, c’est sublime!

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