Comprendre Eric Zemmour, Macron nationaliste banal, L’islamo-gauchisme ne m’a pas tué, Le code de l’immortalité, Libérons-nous du féminisme : la sélection littéraire de la semaine

Comprendre Eric Zemmour, Macron nationaliste banal, L’islamo-gauchisme ne m’a pas tué, Le code de l’immortalité, Libérons-nous du féminisme : voici la sélection littéraire de la semaine.

Comprendre Eric Zemmour

La candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle ne passe pas inaperçue. Et fait réagir. Dans un petit ouvrage d’une soixantaine de pages, Georges Feltin-Tracol, déjà interviewé par le passé sur Breizh-info, rédacteur en chef jusqu’en 2021 du site Europa Maxima,  collaborateurs de nombreuses revues identitaires et patriotes, analyse cette candidature et ses retombées.

Il a recensé Mélancolie française, d’Eric Zemmour, mais également L’autre Zemmour de Youssef Hindi, ou encore Une élection ordinaire, de Geoffroy Lejeune, tout en cherchant à comprendre et à analyser ce qui ressort de cette campagne électorale, qui suscite beaucoup d’espoirs, mais aussi d’inquiétudes, d’accrochages, de tensions.

« Eric Zemmour entend-il vraiment adopter une synthèse nationale et populaire ou bien ne fait-il que sonner le tocsin civilisationnel ? ». C’est ce à quoi tente de répondre Georges-Feltin Tracol dans cet ouvrage, tout en indiquant bien que ce sont surtout les prochaines semaines, les prochains mois, qui permettront d’une part de voir s’il est en mesure de peser sur le pays et ses électeurs, et de voir ensuite quelles en seraient les conséquences.

Un ouvrage particulièrement d’actualité, paru aux éditions du Lore.

Macron, nationaliste banal ?

Tout laisserait à penser qu’Emmanuel Macron est en complète rupture avec le nationalisme : la modernité dont il se réclame, le libéralisme qu’il revendique, sa défense d’une mondialisation ouverte, son choix d’un « pacte girondin » et son discours proeuropéen très affirmé. N’a-t-il pas, à plusieurs reprises, qualifié le nationalisme de « lèpre » ? Et pourtant… L’analyse minutieuse des allocutions télévisées qu’il a prononcées en 2020 révèle, au contraire, qu’en pleine période de pandémie de Covid, propice au décentrement et à une généreuse solidarité internationale, il se replie sur de vieux réflexes nationalistes. Le contenu de ses allocutions, les stratégies narratives et les formes linguistiques qu’il emploie : tout cela révèle un nationalisme qui, sans se montrer agressif, n’est pas pour autant anodin.

Ronan Le Coadic est sociologue. Professeur au département de breton de l’université Rennes 2 et membre de l’unité de recherche Celtic-BLM, il a publié de nombreux articles et ouvrages sur des questions touchant à l’identité, aux minorités et au nationalisme.

Livre à commander chez Yoran Embanner

L’islamo-gauchisme ne m’a pas tué

Peut-on imaginer, en France, qu’à la suite d’un échange de mails entre enseignants, dans une société déjà traumatisée par l’assassinat de Samuel Paty, un professeur se trouve accusé de « fascisme » et d’« islamophobie » par un syndicat étudiant ? C’est la singulière mésaventure dont a été victime, le 4 mars 2021, Klaus Kinzler, professeur d’allemand à l’IEP de Grenoble depuis vingt-six ans. Du jour au lendemain, sa vie tranquille d’enseignant alliant dans ses cours rigueur et fantaisie a changé : déferlement de haine sur les réseaux sociaux, menaces de mort, protection policière au quotidien, enquête ouverte pour « injure publique », intervention gouvernementale, absence de soutien de la direction de l’IEP, etc. Mais aussi des centaines, et plus encore, de messages de soutien.

La « faute » de Kinzler ? Avoir osé discuter la notion d’islamophobie, en la remettant dans une perspective historique. Un an après ce « tourbillon », aussi violent que médiatique, dont il n’est pas sorti indemne, Klaus Kinzler revient, dans un récit où profondeur de réflexion et humour se mêlent, sur cette « affaire de Grenoble », cas d’école qui en dit long sur l’état de la liberté d’expression aujourd’hui. Et par-delà ce qu’il a vécu, il nous livre un salvateur et brillant manifeste pour la démocratie.

Klaus Kinzler est professeur de langue et de civilisation allemande.

A commander chez les éditions du Rocher

Le code de l’immortalité

Comment retarder l’apparition des maladies pour nous faire vivre plus longtemps, en bonne santé ? L’un des meilleurs biologistes généticiens au monde a trouvé la clef avec laquelle nous allons pouvoir remonter notre horloge biologique et ralentir le vieillissement des cellules. Depuis quarante ans, ce spécialiste en génétique moléculaire et cellulaire analyse les raisons profondes de la corrosion de notre organisme et dévoile les mystères de l’Évolution : pourquoi par exemple l’homme a plus de risques d’avoir un cancer que la baleine et moins que la souris. Cet essai passionnant et accessible dessine aussi le portrait d’un savant hors normes, auteur d’une théorie scientifique qui pourrait révolutionner la médecine.

A commander chez Alpha Essai (la collection poche du groupe Humensis)

Libérons-nous du féminisme

La philosophe Bérénice Levet entend remettre à l’heure les pendules déréglées par le néoféminisme : non, l’homme blanc occidental hétérosexuel n’est pas l’ennemi à abattre !

Pour l’essayiste, si le féminisme, en son inspiration originelle, est un mouvement d’émancipation, il n’est plus guère aujourd’hui qu’une machine à surveiller et punir, à abêtir et infantiliser, à fabriquer des réalités et en occulter d’autres.
Criminalisation du désir masculin, guerre des sexes, néopuritanisme, épuration culturelle, politique du deux poids-deux mesures lorsque le mâle est musulman : nous libérer du féminisme constitue aujourd’hui un impératif catégorique si nous voulons être rapatriés sur terre, loin du monde fictif de l’idéologie féministe.

Bérénice Levet ne craint pas d’affirmer, et d’établir, que la cause des femmes n’est qu’un alibi : le néoféminisme travaille à la déconstruction de notre modèle de civilisation. Patrie de la galanterie, du libertinage, la France doit être le fer de lance d’une révolte contre ces Robespierre du jeu, de la séduction, de la ruse, de la légèreté !

Dans cet essai brillant et engagé, la philosophe donne des raisons de résister.

A commander chez Alpha Essai (la collection poche du groupe Humensis)

Crédit photo : DR
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0 réponse à “Comprendre Eric Zemmour, Macron nationaliste banal, L’islamo-gauchisme ne m’a pas tué, Le code de l’immortalité, Libérons-nous du féminisme : la sélection littéraire de la semaine”

  1. Droal dit :

    Le nationalisme et l’internationalisme ont été incarné par Hiller & Staline.
    L’amour de la Patrie, c’est à dire l’amour de la terre des pères & des mères est tout différent.
    Blanc de Saint Bonnet disait: « Tout homme est l’addition de sa race ».
    Pour De Gaulle, la France c’était TOUS les Français : vivants & morts depuis Vercingétorix.

  2. JTL29 dit :

    Je n’ai pas lu le livre de Ronan Le Coadic, mais celui-ci m’interpelle car il fait référence à un pacte girondin pour la Bretagne proposé effectivement par Macron en 2018.
    Il n’y a pourtant rien à attendre de ce personnage qui est à l’évidence un jacobin convaincu et qui n’a fait que recentraliser le pouvoir vers Paris depuis qu’il est président.
    Il faudrait, en effet, être bien naïf pour croire à une quelconque dévolution du pouvoir en faveur d’une région : la Bretagne que Macron qualifie de « sujet dépassé », notamment lorsqu’il évoque la réunification de la Bretagne.
    Il n’y aura donc pas de referendum sur la réunification de la Bretagne si Macron est réélu. De plus, celui-ci est conforté dans sa vision d’une Bretagne, amputée de la Loire Atlantique, quand il constate la trahison d’une majorité des élus bretons à ce sujet et pas seulement ceux de Loire Atlantique.
    En attendant, dans les écoles, collèges et lycées de Bretagne, les élèves apprennent que la Bretagne est constituée de 4 départements et j’ai tristement constaté moi-même qu’il y a peu d’enseignants en histoire-géo qui évoquent le territoire de la Bretagne historique. Donc on forme les jeunes esprits à accepter le territoire de la Bretagne réduite à celui de la Bretagne administrative.
    Encore une génération et les bretons auront oublié que Nantes a été la capitale de la Bretagne, d’autant plus que l’on assiste parallèlement à la débretonnisation du territoire de la Loire Atlantique orchestrée par une majorité des élus. Il y a bien sûr quelques oppositions mais elles sont très minoritaires, du moins pour le moment.
    Tout ceci pour dire qu’il n’y a rien de favorable à attendre d’une réélection de Macron pour la Bretagne et les bretons. On peut se poser la même question au sujet des autres candidats et la réponse est très probablement tout aussi négative.

    • patphil dit :

      un département sans sa capitale historique !!! et ça dure depuis 70 ans ! descartes, montaigne aidez nous !

  3. patphil dit :

    libérons nous du féministe imbécile, du féminisme anti-homme blanc, du wokisme ricain, de l’islamisme égorgeur et de l’islamogauchisme qui veut nous faire baisse la tête; une seule parade, allEZ voter le mois prochain, l’abstention, on a vu comment ça faisait élire des écolos marteaux

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