Les 12 et 13 mars prochains, la ville du Pouliguen, en Loire-Atlantique, va être animée à l’occasion de la fête du Timbre.
180 ans après la Poste Ferroviaire, le timbre renoue avec le voyage en train et met la philatélie à l’honneur
Synthèse des animations
- Histoire des chemins de Fer en dans la presqu’ile Guérandaise …
- Loire Atlantique (Exposition documentaire et Marcophile)
- La ligne Nantes-St Nazaire-Le Croisic, les lignes secondaires
- Les liaisons avec la ligne des chemins de fer du Morbihan
- Le petit train de la Baule (Navette Pornichet-Le Pouliguen)
- Le TER Nantes-Le Croisic
- Circuit ferroviaire animé par Olivier Taniou (Pornic)
- Présentation de Maquettes et ouvrages sur l’histoire des lignes ferroviaires en Loire Atlantique avec association RMCA44 (Rail Miniature Cote d’Amour)
- Pouliguen Historique (En association avec ‘les Greniers de la Mémoire’, association historique du du Pouliguen). Exposition documentaire + Stand association
- Randonner en Presqu’ile avec Randocéane, association locale de randonnée pédestre affiliée à la FFRandonnée (Exposition documentaire sur quelques lieux de randonnée emblématiques)
Randonnée découverte sur le port et les étiers. Circuit au départ de la salle d’exposition avec un passage devant la Gare du Pouliguen et retour.
- En association avec l’association les Greniers de la Mémoire, Circuit découverte du centre-ville historique du Pouliguen avec notamment les anciens bureaux de poste
- Projet de conférence sur l’histoire de la poste au Pouliguen avec l’association des Greniers de la Mémoire et publication d’un opuscule sur ce thème.
Le Timbre et La Poste Ferroviaire.
Cette année, la Fête du Timbre prend le train et nous rappelle le bon vieux temps des « wagonsposte », souvent appelés bureaux ambulants. C’est en 1842 que débute l’histoire de la Poste Ferroviaire, grâce à un postier alsacien du nom de François Donat-Blumstein qui organise un transport de courrier sur deux lignes : celle de Strasbourg à St-Louis et de Strasbourg à Bâle. Il imagine alors la possibilité de faire trier le courrier dans les wagons mais ce sont les Postes belges qui, les premières, adopteront son système. D’août 1845 à janvier 1852, l’ambulant ignore le timbre et ce n’est qu’à compter de 1852 que les cachets se simplifient et que les ambulants disposent aussi de cachets pouvant annuler les timbres. Cela traduit l’importance de l’ambulant, véritable bureau de poste autonome capable non seulement de trier et de distribuer les dépêches qui lui sont transmises, mais également d’oblitérer le courrier qui lui est remis durant son parcours.
Autre caractéristique intéressante : la forme du cercle intérieur du cachet permet de différencier les ambulants de jour (forme octogonale) de ceux qui fonctionnement la nuit (forme ronde). En France, c’est en 1854 seulement que les premiers bureaux ambulants sont définitivement admis par l’organisation de l’Administration. La Poste met alors les bouchées doubles et organise la gestion du courrier entre les bureaux qui roulent et ceux qui sont sédentaires, cette organisation se traduisant par l’apparition de nouveaux cachets à date frappés au dos des lettres.
Jusqu’en 1876, on collectionne tous ces cachets sur lettres mais, à partir de cette date, on les rencontre aussi sur les timbres, la Poste ayant décidé l’abandon de la grille oblitérante. Le cachet à date sert aussi à annuler les timbres. Ainsi, les cachets vont évoluer à chaque fois que l’Administration modifie son matériel oblitérant, avant de disparaître au fur et à mesure du développement de l’infrastructure postale sédentaire, avec l’importance croissante des bureaux de gare et le changement des habitudes de l’usager.
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