Julie Laernoes et Christophe Jouin, les deux coprésidents du groupe Ecologistes et citoyens au conseil municipal de Nantes, ne lisent pas les journaux ; l’actualité nantaise leur échappe donc. Un exemple : samedi 5 février, vers 8 h 10, une jeune femme de 18 ans, se trouvait avenue Camus ; elle se dirigeait vers l’Externat Chavagnes où elle est étudiante en classe préparatoire scientifique. C’est alors qu’un individu l’a poussée contre un mur et poignardée. Les blessures sont sérieuses : sept plaies, trois au niveau des cervicales, trois à l’épaule gauche et une au thorax. « Le nombre de blessures occasionnées ne peut que permettre de privilégier l’intention homicide », considère le procureur (Ouest-France, Bretagne, jeudi 10 février 2022). L’agresseur, originaire de Colombie, est arrêté le même jour en début d’après-midi en gare de Rennes. Voilà une affaire rondement menée.
On s’attend à ce que les militants féministes nantais se manifestent bruyamment pour soutenir la victime. En principe, ils savent faire : déchainements sur les réseaux sociaux, rassemblements, défilés… Leur réactivité n’est plus à démontrer. D’autant plus que, dans cette affaire, il s’agit d’une tentative de « féminicide ». Un communiqué était bien le minimum pour dénoncer John-Edisson K. Mais, bizarrement, les féministes nantais restent silencieux. Celles et ceux qui voient le mal partout donnent une explication : la victime est une bretonne – c’est-à-dire femme de peu d’intérêt -, tandis que l’agresseur est un étranger – donc quelqu’un qui mérite le respect. Pour les gens « de gauche », il est interdit de parler de la délinquance des immigrés, des réfugiés et des migrants. Or, « John-Edisson » est Colombien…
Pascal Bolo (PS), adjoint au maire de Nantes chargé de la sécurité, a fait récemment l’expérience de ce fonctionnement tordu. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, l’élu poste deux photos sur Twitter et qualifie plusieurs individus présents sur l’espace public d’« indésirables ». Qu’est-ce qu’il avait dit là ! Réaction rapide de l’équipe Laernoes-Jouin qui lui remonte les bretelles : « Il ne peut y avoir d’indésirables dans notre ville, que des idées, des activités, des comportements ou des paroles, en aucun cas des individus ». C’est l’occasion pour eux de rappeler les grands principes : « Nous nous désolidarisons de ces propos et condamnons ce glissement sémantique vers des termes qui, employés à l’encontre de personnes, sont contraires à l’histoire et aux valeurs de notre famille politique et ne peuvent pas faire partie du vocabulaire de la gauche. » (Presse Océan, mardi 4 janvier 2022)
Tout le monde sera d’accord : non seulement « John-Edisson » n’était pas « indésirable » à Nantes, mais encore il était le bienvenu dans le cité des ducs. C’est forcément l’avis de la victime.
Bernard Morvan
Crédit photo : DR
[cc] BREIZH-INFO.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
0 réponse à “Nantes. « John-Edisson » sera-t-il candidat aux prochaines élections municipales sur la liste des écologistes ?”
le suicide des français par leurs zélites n’est qu’un vague « sentiment » d’insécurité; cette pauvre jeune fille aurait du rester chez elle :
coran 33 : 34 restez avec dignité dans vos maisons …
33 : 60 dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants qu’elles doivent ramener sur elles une parte de leurs vêtements extérieurs de la tête par-dessus le visage; il est plus probable qu’elles puissent ainsi être distinguées et ne soient pas importunées