Le quartier de Ménimur a encore fait parler de lui ces derniers jours. Le 22 février dans ce (trop) célèbre quartier vannetais, mais également à Pontivy, les policiers de Vannes et la police judiciaire de Rennes ont interpellé au petit matin six Comoriens impliqués dans un important trafic de cannabis et d’héroïne, sept à huit kilos de drogues ayant été saisis.
Le lendemain au tribunal de Vannes, un résident du même quartier était jugé pour des violences physiques et morales envers son épouse, une cousine marocaine avec qui il avait conclu un mariage arrangé au printemps dernier. Entre autres griefs, il l’empêchait de sortir seule à Vannes, lui donnait des coups et l’enfermait parfois dans sa chambre. N’ayant pas jugé bon de se déplacer pour son procès, il s’en tire à bon compte avec neuf mois de prison avec sursis, alors que le procureur réclamait six mois ferme. Précisons que sa « femme » n’avait pas porté plainte.
Dans le même temps, six individus ont été interpellés pour les coups de feu qui ont retenti à Hennebont, dans le quartier Kérihouais, le 18 février. Parmi eux, des jeunes d’Aubervilliers logeant dans un hôtel à Vannes, qui auraient pu être présents sur place au moment de la fusillade. L’enquête de la sûreté départementale devra déterminer si un trafic de stupéfiants est à l’origine de ces tirs.
Le 26 février enfin, on apprenait que la brigade de gendarmerie de Belle-Ile-en-Mer avait démantelé un trafic de drogues impliquant 17 personnes entre l’île et le continent. Un Lorientais effectuait les trajets pour alimenter des intermédiaires locaux qui avaient leur propre clientèle. Neuf consommateurs, de même que huit revendeurs consommateurs de cocaïne et de cannabis ont été auditionnés, alors que 400 grammes de stupéfiants ont été saisis.
François Tanguy (animateur du site https://delinquanceenbretagne.wordpress.com/ )
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