Les tensions entre la Russie et l’Ukraine ne cessent de s’intensifier. Après plusieurs mois de négociations avec les Occidentaux – avec notamment les rencontres entre Biden et Poutine en janvier et Poutine et Macron en février –, Vladimir Poutine a finalement refermé cette parenthèse diplomatique en reconnaissant l’indépendance des deux républiques du Donbass.
Une stratégie qui interroge puisque Moscou pourrait avoir davantage à perdre sur le long terme. Les relations entre la Russie et le monde occidental sont-elles profondément bouleversées et abimées ? En gagnant la Crimée et en reconnaissant de l’indépendance des deux républiques du Donbass, Poutine n’aurait-il pas durablement perdu l’Ukraine, contribué au rapprochement transatlantique, et renforcé l’OTAN ? La Chine constitue-t-elle un choix contraint pour la Russie ? Une guerre peut-elle encore avoir lieu entre Moscou et Kiev ? La France a-t-elle un rôle de médiateur à jouer entre l’Occident et la Russie?
Dans ce podcast, Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française, apporte un éclairage historique et une analyse des derniers événements qui ont secoué la Russie.
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5 réponses à “Russie, Ukraine. Hélène Carrère d’Encausse : « Que veut Poutine ? »”
Cet entretien est de bien meilleure qualité que celui donné par M. Kovalchuk.
On entend cette fois le point de vue de la Russie que l’on est libre ou non de partager.
J’en remercie par conséquent Breizh Info.
Cet entretien est d’excellente qualité car on comprend mieux ce que veut la Russie.
On ne pouvait pas rester sur des propos unilatéraux systématiquement à charge lancés contre ce pays, dans les termes exprimés par M. Kovalchuk.
J’en remercie Breizh Info
Il faut lire aussi le discours de Vladimir Poutine sur la reconnaissance des républiques de Louhansk et Donetsk, traduit par Gael-Georges Moullec pour la Revue politique et parlementaire (https://www.revuepolitique.fr/intervention-du-president-de-la-federation-de-russie/). Sa perspective historique, et notamment sa condamnation du léninisme, est bien éloignée de nos idées simplistes d’Occidentaux (peut-être faudrait-il dire « ignorance crasse » plutôt que « idées simplistes »). Cela dit, l’histoire doit éclairer le présent et l’avenir, mais tenter une « reconstitution de carrière » comme si le 20e siècle n’avait pas eu lieu est une idée folle.
les américains adorent créer des tensions entre les gens;
tous les occidentaux vont payer cash cette idiotie
les occidentaux ne veulent pas comprendre les leçons de l’histoire