Nous vous proposons une nouvelle rubrique, pas forcément régulière, dans laquelle Bernard Morvan vous relève quelques perles recueillies ici ou là dans la presse…ou ailleurs.
- Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy ont un point commun : La Baule. Si la première y est propriétaire de deux villas sur le front de mer, le second y avait également ses habitudes, hébergé dans l’un des hôtels du groupe Barrière. Etre copain avec le patron, ça peut rendre service. Un point de chute favori de l’« ex » se trouvait à la crêperie du village de Saillé. Du temps de l’ancienne patronne, l’établissement possédait une très forte notoriété, à tel point que pendant la saison, pour avoir une table, il fallait réserver huit jours plus tôt. Les murs étaient tapissés de photos représentant Sarko, ce qui pouvait plaire à une partie de la clientèle, mais pas forcément à tout le monde.
- Franck Louvrier (LR) a raison de rappeler une vérité première, à propos de la nomination de Johanna Rolland (PS), maire de Nantes, comme directrice de campagne de Anne Hidalgo : « Directrice de campagne ? Hallucinant, incompréhensible. C’est un poste qui vous occupe nuit et jour. Comment l’expliquera-t-elle aux Nantais ? » (Presse Océan, samedi 18 septembre 2022). Quelques jours plus tard, Louvrier remet une couche : « Johanna Rolland n’a pas eu la carrière politique la plus difficile. Elle a été plus une héritière qu’une conquérante. Son parcours, ce n’est pas une histoire de combat mais d’héritage. » (Presse Océan, samedi 25 septembre 2022). On pourrait répondre à Louvrier que se faire élire maire de la Baule ne constitue pas non plus un exploit. D’un côté un électorat foncièrement de droite, de l’autre un candidat possédant une image de droite, avec la carte de visite « Sarkozy ». Et si notre candidat fait campagne en « pro », il peut entrer à la mairie ; ce qui fut le cas.
- On croyait que Nantes était la ville bretonne la plus concernée par la délinquance. En particulier un trafic de drogue florissant dans plusieurs quartiers. Le maire de Brest, François Cuillandre (PS), a le droit d’affirmer que sa ville fait aussi bien grâce au quartier de Pontanézen ; la spécialité des « Brestois » : les tirs de mortier sur la police et les sapeurs-pompiers, ainsi que le caillassage du tramway ; sans oublier les voitures incendiées. Ce qui permet au Télégramme de titrer : « Scène de guérilla urbaine à Brest » (lundi 24 janvier 2022). Une proposition : fusionner les conseils municipaux de Brest et Nantes.
- Pendant plusieurs numéros, Le Télégramme a relaté les événements qui se déroulaient dans le quartier de Pontanézen. Pourtant le lecteur reste sur sa faim. Certes il y a bien un titre pour poser la bonne question : « Qui sont les individus à l’origine des incidents ? » Réponse : « ce sont essentiellement des jeunes appartenant au quartier » ; ils sont « une trentaine » (mardi 25 janvier 2022). Nous n’en saurons pas plus. Comment s’appellent-ils ? Quelle est leur nationalité ? En dehors de la vente de la drogue quelle est leur « occupation » ? Rappelons aux journalistes du Télégramme les règles de base du métier ; on doit réponse aux questions : qui, quoi, comment, où ? Pourquoi restent-ils muets sur le « qui » ?
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Bon à savoir. Pécresse, Louvrier, Cuillandre, Le Télégramme…les bonnes notes de Bernard Morvan”
« Rappelons aux journalistes du Télégramme les règles de base du métier »
journaleux qui ne font que recopier l’afp sans vérifier l’info/propagande