Dans la nuit du 9 au 10 février vers 4h45 un locataire, rue de Valenciennes, au Pin Sec – juste au nord du quartier dit « sensible » de la Bottière – a appelé la police pour signaler des tirs sur la porte de son logement. Celle-ci a été criblée de balles, les policiers ont compté 24 impacts et plusieurs étuis de 9 mm.
C’est la 5e fusillade de l’année, en 40 jours à peine – avec une tous les 8 jours en moyenne, il y a une baisse de rythme sensible par rapport à 2019 (69 dont 65 liées à la drogue) et 2021 (58 dont 47 liées à la drogue). La précision des tireurs ne s’est guère améliorée – en 2021 une demi-douzaine de portes et autant de fenêtres sont tombées au champ d’honneur, pour 2022 nous en sommes déjà à deux portes de hall et une porte de logement.
Il tire sur un bus à Malakoff au pistolet à billes
En attendant d’avoir l’âge de porter une arme, un adolescent de 16 ans a été interpellé ce 8 février à Malakoff – autre quartier « sensible » nantais, à l’est du centre-ville et de la gare – après avoir tiré avec un pistolet à billes sur un bus vers 21 heures. Il a été placé en garde à vue rapidement après les faits. Ceci n’est pas une fusillade, mais ce qui sert de syndicats à la TAN seraient bien inspirés de placer des pancartes « champ de tir » aux entrées du quartier le soir.
Deal à Rezé
Toujours à propos de drogue, une vidéo du journaliste rap Gabmorrisson publiée le 11 janvier dernier suscite des vagues dans le Landerneau politique local – où on est toujours prompt à tolérer la délinquance, du moment qu’elle ne soit pas visible et que les médias n’en parlent pas. Sans surprise, vu qu’elle a été tournée à Rezé, on y voit des dealers qui présentent leurs produits dans le quartier « sensible » du Château de Rezé.
Enlevé à Saint-Sébastien, relâché à Aigrefeuille sur Maine
Une autre affaire probablement reliée à la drogue est la découverte, le 11 février 2022 par les gendarmes d’Aigrefeuille, sur une route vers 1 h du matin, d’un homme de 27 ans avec des traces de coups sur son visage et visiblement en état de choc. Les gendarmes ont fait le rapprochement avec une altercation survenue plus tôt avec le conducteur d’une 207 grise, dans le coffre duquel un « homme allongé » avait été aperçu – ce qui n’a pas empêché les pandores de ne pas arrêter le véhicule.
Entre temps, les policiers ont pris le relais de l’enquête. Le même soir, un appel 17 à Saint-Sébastien sur Loire indiquait que deux hommes en avaient obligé un troisième à monter dans une voiture grise, justement, rue Jean-Baptiste Robert. La victime, connue des services de police, n’a pas parlé aux enquêteurs – seule une « dette d’argent » a été mentionnée.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Nantes. Les fusillades ne prennent pas de vacances…”
encore un sentiment d’insécurité !
« ce qui n’a pas empêché les pandores de ne pas arrêter le véhicule. » ils ont donc des consignes!
selon que vous soyez racaille , on ne vous fera rien ou citoyen alors c’est 135€ …