« Du passé, faisons table rase », bientôt nouvelle devise du lycée Jean Guéhenno de Fougères, et même de la municipalité ?
Nouvelle lubie votée en conseil municipal (majorité de centre-gauche), l’attribution d’une subvention de 300€, argent pris dans la poche du contribuable, pour soutenir le projet « la ville a des Elles ».
L’objectif ? Débaptiser pendant un mois douze noms de rues et de places rendant hommage à des hommes célèbres pour les …féminiser.
Le prétexte ? Des enseignantes faisant travailler leurs élèves sur la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, et l’évocation de la question de l’égalité.
« Les noms des rues concernées sont la place Aristide Briand (place Olympe de Gouges), la place Gambetta (place Sophie Germain), le boulevard du Général Leclerc (boulevard Manon Roland), la place Sadi Carnot (place George Sand), l’avenue du Général de Gaulle (avenue Louise Michel), la rue Gaston Cordier (rue Hubertine Auclert), la place du Général de Lariboisière (place Annette Kellerman), la rue Rallier (rue Rachel Carson), la rue Lesueur (rue Thérèse Clerc), la rue Chateaubriand (rue Charlotte Delbo), la rue Jean Jacques Rousseau (rue Djaïlli Amadou Amal) et l’impasse Saint-Louis (impasse Sonita Alizadeh) » indique l’hebdomadaire la Chronique Républicaine qui évoque un projet évalué à 1783€ au total, avec le complément pris dans les poches du contribuable via la région Bretagne, et une partie via les fonds du lycée…public.
« Il y a quelque chose de scandaleux à faire croire à nos enfants que les femmes seraient invisibilisées en France. Cela sent la manipulation gauchiste à plein nez » indique une maman d’élève, pas contente du tout de l’affaire et qui nous a transmis l’article. « Ce n’est pas le rôle de professeurs ni d’une municipalité de faire de la rééducation politique ».
Vous ne trouverez d’ailleurs pas de rue Jeanne Malivel, ou d’impasse Marion du Faouët, de rue Mona Ozouf, de rue Anjela Duval, femmes de Bretagne dont les noms ornent déjà de nombreuses rues et lieux de notre région. Mais uniquement des femmes engagées essentiellement à gauche, dans le féminisme et les luttes sociales ou internationalistes pour les plus modernes.
Et pourtant, à Fougères existent déjà de nombreux noms de rues féminins (Anne de Bretagne, Anne Boivent, Madame de Sévigné, Huguette Gallais, Jeanne d’Arc, Juliette Drouet…)
Ces lycéens connaissent-ils par ailleurs l’histoire de la ville de Fougères, sa place stratégique dans l’histoire de la Bretagne, les différents sièges du château, la révolte des Chouans dans les alentours durant la révolution française, le jeune général Aimé du Boisguy, l’abbé Louis Bridel ou encore l’héraldique de la ville ? Pas sûr.
Vous avez dit wokisme et manipulation de lycéens avec des fonds publics ? Et après, certains enseignants ou directeurs d’établissements s’étonnent que des parents fassent le choix du privé, du hors contrat, ou de l’instruction à la maison…
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
Une réponse à “Fougères. Le lycée Jean Guéhenno et la municipalité sur la voie du wokisme et de la cancel culture ?”
« du passé, faisons table rase », slogan du wokisme est en fait un mot d’ordre plus vieux, que lénine faisait hurler; ces bobos là ne sont que des nouveaux communistes (l’humanisme en moins, j’ai 75 ans et j’en ai cotoyé au travail, des cocos de base)