Son utilisation pour se prémunir des formes graves du Covid-19 est sujet à débat en France : une nouvelle étude menée en Israël confirme l’intérêt d’une supplémentation en vitamine D contre la maladie.
Vitamine D : l’intérêt d’une supplémentation de nouveau étudiée
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les effets bénéfiques de la vitamine D sur la maladie ont régulièrement été évoqués. Notamment à travers une étude publiée par le CHU d’Angers dès le mois de novembre 2020 et dont nous nous étions faits l’écho.
Puis, quelques semaines plus tard, 73 experts francophones (en grande majorité des Professeurs d’Université de différentes spécialités médicales) et six sociétés savantes nationales réunis autour du Pr Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers, et du Pr Jean-Claude Souberbielle, tous deux spécialistes de la vitamine D, lancèrent un appel à travers un article publié le 8 janvier 2021 dans La Revue du Praticien visant à faire prescrire de la vitamine D pour éviter de contracter une forme grave du Covid-19. Dans un contexte où environ 40 à 50 % de la population française connaîtraient des insuffisances en vitamine D.
Plus récemment, une nouvelle étude menée conjointement par des chercheurs israéliens de l’université Bar-Ilan et du Galilee Medical Center de Nahariya et dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique PLOS One le 3 février 2022, est venu confirmer les bénéfices qu’apporterait une supplémentation en vitamine D pour les patients atteints du Covid-19, notamment en réduisant le risque de développer une forme grave.
Les niveaux de vitamine passés au crible avant l’infection
L’étude israélienne en question figure ainsi parmi les premières à analyser les niveaux de vitamine D avant l’infection par le Covid-19. Les scientifiques ont recherché la corrélation entre le taux d’hydroxyvitamine D dans le sang des patients avant l’infection et la gravité et la mortalité du virus. Pour cela, ils ont analysé les dossiers médicaux de 1 176 personnes admises au Galilee Medical Center de Nahariya du 7 avril 2020 au 4 février 2021. Les sujets inclus présentaient un test PCR positif au Covid-19 et des taux d’hydroxvitaymine D documentés de 14 à 730 jours avant leur infection.
Les chercheurs ont regroupé les patients en fonction de la gravité de la maladie et de leur niveau d’hydroxvitaymine D. Les niveaux ont été classés selon plusieurs catégories : déficients, insuffisants, adéquats ou supérieurs à la normale. Les patients présentant une carence en vitamine D, définie comme étant inférieure à 20 ng/mL, étaient 14 fois plus susceptibles de faire une forme grave ou de décéder de la maladie que les patients dont le taux d’hydroxvitaymine D était supérieur à 40 ng/mL.
Dans l’ensemble, un faible statut en vitamine D était présent chez 87,4 % des patients atteints de Covid-19 sévère ou critique, mais seuls 34,3 % des patients atteints de maladie légère à modérée présentaient une carence en vitamine D. La mortalité chez les patients ayant un taux de vitamine D suffisant était de 2,3 %, mais de 25,6 % chez les patients présentant une carence en vitamine D.
L’utilité d’une supplémentation en vitamine D confirmée contre le Covid-19
Suite à ces résultats, l’un des auteurs de l’étude, Michael Edelstein, professeur à l’Université Bar-Ilan, a déclaré que celle-ci « contribue à un ensemble de preuves en constante évolution suggérant que les antécédents de carence en vitamine D d’un patient constituent un facteur de risque prédictif associé à une évolution clinique moins favorable de la maladie et à la mortalité ». Tout en concédant que l’on « ne sait toujours pas pourquoi certaines personnes souffrent de graves conséquences de l’infection par le Covid-19, alors que d’autres n’en souffrent pas ».
En outre, ces observations, ainsi que le faible coût et l’absence de problèmes de sécurité liés à la supplémentation en vitamine D, renforcent la nécessité de mener des essais cliniques d’une ampleur suffisante pour déterminer si un traitement de substitution de vitamine D peut prévenir le risque d’insuffisance respiratoire chez les patients infectés par le Sars-Cov-2, comme le suggèrent certaines observations préliminaires, mais pas toutes.
Sur les différents moyens pour éviter les carences en vitamine D :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Covid-19. Une nouvelle étude confirme l’utilité de la vitamine D dans la prévention des formes graves”
et pourtant veran veut bloquer son utilisation…….si ce n’est pas déjà fait
effectivement, le gouvernement parle d’en limiter la prescription ou la délivrance, notamment sous sa forme la plus efficace ( vit D3) . C’est une répétition, à défaut d’en accepter l’éventualité, le gouvernement préfère
interdire la délivranche comme il l’a fait pour le plaquenil, les antibiotiques ivermectine, azythromicine, etc…. il est vrai qu’en dehors de la délivrance libérée du rivotril ( décret du 28 mars 2020…. ) …..
Quand il y aura la liberté, tu feras ce qu’on te dira…..
effectivement, le gouvernement parle d’en limiter la prescription ou la délivrance, notamment sous sa forme la plus efficace ( vit D3) . C’est une répétition, à défaut d’en accepter l’éventualité, le gouvernement préfère
interdire la délivranche comme il l’a fait pour le plaquenil, les antibiotiques ivermectine, azythromicine, etc…. il est vrai qu’en dehors de la délivrance libérée du rivotril ( décret du 28 mars 2020…. ) …..
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