L’Afrique-du-Sud confrontée à des coupures d’électricité du fait de l’incompétence des responsables

L’Afrique-du-Sud était naguère le joyaux de l’Afrique et son système de distribution d’électricité était du même ordre que celui que nous connaissons en Europe. Hélas, depuis la fin de l’Apartheid et l’arrivée de l’ANC au pouvoir, Eskom, le fournisseur public connaît une lente décadence. Incapable d’entretenir ses centrales et de retenir ses ingénieurs blancs, Eskom est obligé depuis plusieurs semaines de procéder à des coupures d’électricité dans tout le pays. La semaine dernière le géant a d’ailleurs été contraint de suspendre une grande partie de la production de courant pour éviter un effondrement total du système dans toute l’Afrique-du-Sud.

Durant ces périodes, les particuliers n’ont donc plus d’électricité mais les feux de signalisation ne fonctionnent également plus et les hôpitaux sont contraints de faire tourner les groupes électrogènes fonctionnant au fuel.

Ces dernières heures, Eskom a annoncé que le délestage sera rétrogradé à l’étape 1 de 21h00 le vendredi (4 février) jusqu’à 05h00 le lundi (7 février).

Cela fait suite à une amélioration de la capacité de production, ainsi qu’à une demande traditionnellement réduite le week-end, selon le fournisseur public.

“Bien qu’il y ait eu une amélioration de la capacité de production et une récupération significative des réserves de production d’urgence, la prudence reste de mise car cela ne suffit pas pour suspendre le délestage à ce stade.”

Eskom a appelé tous les Sud-Africains à aider à limiter l’impact du délestage en réduisant la consommation d’électricité et en éteignant les articles non essentiels.

Désormais les habitants des grandes villes sont tenus de vérifier sur un site internet les horaires de coupure.

Dans l’Afrique-du-Sud post-raciale, les postes à responsabilité sont soumis à des critères raciaux, “genrés” et idéologiques. Une personne incompétente sera nommée à la direction de telle ou telle entreprise publique ou de tel ou tel service car elle est noire, de telle ethnie ou de sexe féminin, entraînant ainsi un effondrement constant du niveau technologique et social du pays. Les Blancs, pour leur part, sont contraints à l’exil ou à vivre en autonomie au sein de structures telles que Orania.

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