La police aux frontières (PAF) a interpellé ce 1er février deux hommes, dont un ressortissant tchadien, à Bouaye, une commune du sud-ouest de l’agglomération nantaise, dans le Pays de Retz. L’un des deux individus y était réparateur de moteurs de bateaux – une façade qui lui permettait d’acquérir moteurs et embarcations qui servaient ensuite au passage de clandestins à travers la Manche, selon l’enquête.
Tout est parti de l’un de ces passages réussis, en novembre 2021 – après avoir interné les clandestins, les Anglais se sont intéressés au bateau, qui avait été acheté dans la circonscription maritime de Saint-Nazaire. Une enquête préliminaire a alors été ouverte dans le port breton, ce qui a permis d’identifier le garagiste de Bouaye et un de ses complices à Rouen – ces derniers font des milliers de kilomètres pour trouver bateaux et moteurs, ce qui permet aux passeurs, qui concentrent les moyens à Calais, de faire passer la Manche à des centaines de clandestins qui paient 3000 euros chacun.
Les deux personnes ont été mis en examen pour aide au séjour en bande organisée, et au moins l’un d’entre eux envoyé en détention provisoire.
Cette affaire témoigne aussi d’un changement d’échelle des passeurs – jusque là, beaucoup de traversées se faisaient avec des bateaux et des annexes volés, d’abord à Calais et à Boulogne, puis dans tout le Pas-de-Calais (notamment dans les marais de la côte d’Opale où ce sont les moteurs des embarcations qui sont volés), mais aussi des canots gonflables achetés (au point que Decathlon les a retirés de ses rayons à Calais) ou volés dans tout le nord de la France.
En 2021, près de 28.395 migrants ont réussi à traverser – contre 8 000 l’an passé, et les Britanniques préparent une nouvelle loi pour systématiser le renvoi des migrants vers les pays «sûrs » où ils sont déjà passés. Quant aux embarcations, les Anglais les stockent pendant douze mois dans le port de Douvres, où elles peuvent servir de preuves lors des procès de passeurs – elles forment dans ce port une véritable « mer de canots » régulièrement filmée par des activistes anti-invasion migratoire du Kent.
Louis Moulin
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4 réponses à “Migrants clandestins en Manche : une base arrière dans le Pays de Retz”
J’ai compris que les anglais vont ramener les migrants, arrivés sur leur sol, vers le le lieu d’où ils viennent. On va donc les récupérer de nouveau. On peut comprendre les anglais, je pense même qu’ils ont raison. On verra comment le gouvernement français va réagir au retour forcé de ces migrants imposé par les anglais et ce qu’il va faire d’eux.
Les pseudo-élites françaises finiront peut-être par comprendre que la solution pour ces migrants , c’est de les expulser systématiquement vers leur pays d’origine.
Que des mâles , jeunes , aux chargeurs pleins en pleine phase reproductive !
Alors que les maudits journaleux collabos nous passent en boucle , quand il s’en trouve , une femme ou deux accompagnées d’enfant en bas âge pour apitoyer le compassionnel ; les images comme les mots sont putassiers .
Voir l’article « Migrants, la mafia des passeurs »
Paris Match – Publié le 08/01/2022
https://www.parismatch.com/Actu/International/Migrants-la-mafia-des-passeurs-1780350#
Des Kurdes en Allemagne
C’est dans le cœur historique d’Osnabrück, que vit la communauté kurde.
Voir les photos
NM
tous ces jeunes males virils sont prêts à faire ce que le commissaire au plan français Bayrou souhaite: repeupler la france
quant aux anglais, ils les utilisent comme main d’oeuvre à très bas cout et ne les renvoient jamais