Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a été une fois de plus le sujet d’un documentaire, cette fois-ci réalisé par des conservateurs.
Il y a près d’un an, en février 2021, le Premier ministre hongrois était vilipendé par ses ennemis politiques dans un documentaire diffusé sur la chaîne Arte et portant le titre sans équivoque « Bonjour, dictateur !«
Le nouveau documentaire n’a rien à voir avec le précédent pamphlet anti-Orbán et est une production du journaliste américain Tucker Carlson intitulée « Hongrie vs Soros. The fight for Civilization », que vous pouvez regarder ci-dessous.
Le documentaire passe en revue l’histoire de la Hongrie et les nombreuses invasions qu’elle a subies par le passé, mais souligne que les menaces actuelles ne sont pas des armées étrangères, mais les ONG de George Soros.
L’écrivain américain Rod Dreher affirme que « Viktor Orbán et le Fidesz ont correctement identifié la menace que représente Soros pour la souveraineté nationale hongroise ». Carlson va dans le même sens, en notant que « contrairement à la menace posée par les Soviétiques ou l’Empire ottoman, la menace posée par George Soros et ses ONG est beaucoup plus subtile et plus difficile à détecter ».
« Soros s’oppose à Viktor Orbán parce qu’il s’oppose aux États-nations« , poursuit Carlson.
« Ce n’est pas un hasard si l’ONG phare de George Soros s’appelle la Fondation Open Society. La meilleure façon de transformer un pays est de l’ouvrir au monde et en 2015, Soros a eu l’occasion de jouer un rôle dans la transformation de l’ensemble du continent européen […] en dépensant d’énormes sommes d’argent dans la propagande pro-réfugiés qui est ensuite apparue dans les médias mondiaux. Soros a également fait directement pression sur les gouvernements européens pour qu’ils ouvrent leurs frontières aux personnes appauvries du monde entier. Et ils l’ont fait. Seule la Hongrie a dit non ».
La Hongrie a alors érigé un mur qui a permis d’endiguer la crise migratoire, mais pour lequel elle a été sanctionnée par l’UE. Cependant, le temps a donné raison à Viktor Orbán et, le 23 janvier, les ministres de l’intérieur de l’Autriche, de la Bulgarie, de la Croatie, de Chypre, du Danemark, de l’Estonie, de la Grèce, de la Hongrie, de l’Irlande, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie ont exigé que l’UE finance des projets de murs frontaliers pour empêcher l’entrée d’immigrants illégaux. L’UE continue de refuser.
Pour en revenir au documentaire, M. Carlson reprend certaines parties de son entretien avec le Premier ministre hongrois en août dernier, et dresse le profil d’Orbán et de sa relation avec M. Soros : « Orbán est devenu mondialement célèbre à la fin des années 1980 en tant que leader étudiant anticommuniste. À cette époque, Orbán était un protégé de Soros. Il a fréquenté l’université d’Oxford grâce à une bourse de la Fondation Soros, mais ses opinions ont évolué au fil de sa carrière politique. Orbán est devenu un nationaliste hongrois. Lui et George Soros sont devenus des ennemis acharnés ». Pour Orbán, Soros est « un Hongrois très talentueux, mais nous avons du talent non seulement pour les bonnes choses, mais aussi pour les mauvaises. Il est donc ce genre d’homme qui ne respecte pas la tradition de ce pays ».
Mais la lutte contre la société ouverte ne concerne pas seulement la protection des frontières, mais aussi le soutien à la famille et à la natalité pour faire face au problème démographique. La Hongrie prend cette question très au sérieux car, comme le souligne M. Orbán, « nous ne voulons pas laisser ce pays aux migrants, nous voulons le laisser à nos petits-enfants ». Carlson mentionne que la première chose qu’il voit lorsqu’il atterrit à Budapest, ce sont des messages de soutien à la famille et rencontre Katalyn Novák, ancienne ministre de la famille et désormais candidate à la présidence hongroise : « Nous ne pensons pas qu’il faille importer des enfants pour résoudre le problème démographique, nous devons aider les jeunes couples pour qu’ils puissent avoir autant d’enfants qu’ils le souhaitent ».
La politique familiale hongroise, qui a permis d’enrayer la crise démographique et offre de grandes incitations financières aux couples qui souhaitent avoir des enfants, est l’une des plus grandes réussites du gouvernement de Viktor Orbán.
Le film présente également un Espagnol, Rodrigo Ballester, du Mathias Corvinus Collegium de Budapest, qui dénonce l’obsession de l’UE pour la Hongrie. Ballester, qui connaît bien les rouages de l’UE, pointe du doigt le manque de diversité politique parmi les fonctionnaires européens. « La Hongrie est dépeinte comme le mouton noir de l’UE. Lorsque j’ai décidé de m’installer à Budapest, la moitié de mes collègues pensaient que j’allais en Corée du Nord ou dans un endroit similaire. L’un d’eux est allé jusqu’à me dire qu’en Hongrie, on mettait les journalistes en prison, ce qui n’est jamais arrivé ». C’est vrai, cela n’est jamais arrivé, malgré les campagnes de discrédit continuelles de Reporters sans frontières, une organisation du réseau Soros. En Hongrie, la majorité de la presse est opposée à Orbán.
Pour Carlson, « la bataille entre George Soros et Viktor Orbán est loin d’être terminée ». Le gros problème des libéraux qui s’opposent à Orbán est qu’ils ne peuvent accepter qu’il existe, au sein de la civilisation occidentale, une alternative conservatrice nationale qui mène des politiques fructueuses.
Les élections hongroises se dérouleront le 3 avril 2022, date de la prochaine bataille entre George Soros et Viktor Orbán, entre le mondialisme et le nationalisme. Carlson termine son documentaire en posant une question simple : « Comment peut-on vaincre George Soros ?
La réponse s’avère être simple, il faut des dirigeants qui aiment leur pays et se soucient de son avenir et des gens qui y vivent, il faut des dirigeants qui sont prêts à se battre.
Alvaro Penas (El Coreo de Espana).
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