Les antifas et autres décolonialistes européens auraient de quoi s’indigner : le leader suprémaciste noir de l’EFF (Economic Freedom Fighter -scission marxiste de l’ANC), Julius Malema, a forcé ce mercredi les propriétaires du restaurant Kream du Mall of Africa à Midrand, Johannesburg, à le rencontrer lui ainsi que deux autres députés du parti.
Malema et le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, ont rencontré le directeur financier de Kream, Rad Jankovic, devant l’établissement. Le but du leader de l’EFF était de connaître le pourcentage d’étrangers et de Sud-Africains employés dans son restaurant.
Depuis des années, la politique de l’industrie de la restauration en Afrique du Sud consistant à tirer les salaires à la baisse en employant des ressortissants de pays pauvres a provoqué des divisions entre les Sud-Africains et les étrangers. Car en embauchant des ressortissants étrangers le patronat sud-africain exclue les locaux qui ne veulent pas être exploités, notamment les syndiqués.
Le président par intérim de l’EFF dans la province du Gauteng, Itani Mukwevho, ainsi que son homologue à Tshwane, Obakeng Ramabodu, accompagnés de la députée Reneilwe Mashabela ont déclaré que le remplacement des Sud-Africains par des ressortissants d’autres pays africains provoquait des tensions dans les townships alors que les employeurs, eux, n’étaient pas affectés.
Ces déclarations ont été effectuées alors que les parlementaires visitaient des entreprises telles que Ocean Basket, Hard Rock Cafe et Baobab Cafe and Restaurant, où ils ont demandé à la direction de leur fournir un rapport pour évaluer le ratio de leur personnel étranger au regard de celui des employés sud-africains.
Des émeutes anti-immigrés secouent régulièrement les townships noirs en Afrique-du-Sud.
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3 réponses à “Afrique-du-sud : le leader noir Julius Malema fait la chasse aux embauches d’étrangers”
Julius Malema ne serait pas de ceux pour qui les prolétaires n’ont pas de patrie et seraient une classe d’immigrés. Obliger le patronat à verser les mêmes salaires et offrir les mêmes conditions de travail aux Sud-africains et aux immigrés ne lui parait pas une bonne idée.
Y aurait-il des xénophobes, voire raciste, en Afrique du Sud ? Étonnant non ! Il faudrait demander à tous nos chers gauchistes et extrêmes gauchistes ce qu’ils en pensent. En fait, à part se regarder le nombril, ils pensent rien. D’ailleurs sont-ils capables de penser par eux mêmes ? Il suffit d’écouter leur dialectique pour connaître leur niveau de réflexion.
la discrimination « positive » est quand même discrimination !
depuis la mort de mandela, ils ne s’attaquaient qu’au blancs sudafricains, aujourd’hui les zimbabwéens et autres sont dans le collimateur