Les différentes aides sociales accessibles en France sont plus ou moins sollicitées en fonction de leur nature mais aussi selon les départements. Parmi lesquels la Seine-Saint-Denis est l’un des plus demandeurs…
Non-recours aux aides sociales : de fortes disparités selon leur nature
En matière de recours aux aides sociales en France, tous les départements se comportent pas de la même façon. Des différences qui ont fait l’objet d’une étude réalisée par le site mes-allocs.fr, spécialisé sur l’accès aux aides en France. Ces travaux assez exhaustifs ont donné l’occasion d’évaluer le niveau de non-recours aux différentes aides financières par département.
Ce baromètre publié au début de ce mois de janvier 2022 permet notamment de relever qu’outre les disparités au plan géographique, le taux de recours aux aides sociales peut varier fortement selon la nature de ces dernières. Par exemple, si le taux de recours pour l’allocation de rentrée scolaire (ARS) atteint 88 %, l’aide financière la moins sollicitée est l’allocation éducation enfant handicapée (AEEH) avec un taux de seulement 15 %.
Entre les deux, on retrouve l’allocation de soutien familial qui vient en aide aux personnes élevant seules un enfant, sollicitée à 86 %. Devant le revenu de solidarité active, qui a pour sa part un taux de recours moyen de 65 % à l’échelle hexagonale. Ce qui fait du RSA la troisième aide la plus réclamée du pays.
Des différences aussi au plan géographique
Autre angle d’analyse qui intéressera probablement les contribuables bretons, la répartition géographique selon les départements concernant le taux de non-recours à ces différentes aides sociales. Le baromètre relève ainsi qu’à travers les sept aides sociales passées au crible, les deux départements où le taux de recours moyen est le plus élevé sont la Seine-Saint-Denis et le Nord.
À l’inverse, c’est en Haute-Savoie, dans la Creuse et dans le Cantal que l’on observe les taux de non-recours aux aides sociales les plus élevées.
Dans le détail, pour ce qui est des aides au logement, nous constatons de nouveau que la Creuse et le Cantal sont les départements français où les habitants y ont le moins recours.
Quant au RSA, les taux de non-recours les plus hauts sont en Vendée et en Haute-Savoie tandis que c‘est en Seine-Saint-Denis, dans les Ardennes et la Nièvre que l’on retrouve les taux de non-recours les plus faibles.
Autre résultat très intéressant, celui fourni par la carte du taux de non-recours à l’allocation de soutien familial après un an de séparation des parents : la Corse se distingue assez nettement du continent avec moins de la moitié des publics éligibles le réclamant.
À l’opposé, le taux de non-recours atteint 0% dans 14 départements : la Sarthe, les Pyrénées-Orientales, le Nord, l’Aube, l’Aude, la Vienne, la Seine-Maritime, l’Aisne, la Marne, le Maine-et-Loire, l’Orne, l’Hérault, le Gard et le Pas-de-Calais.
Enfin, pour ce qui est du recours à la prime d’activité, on relèvera que les cinq départements bretons s’en sortent plutôt mieux que le reste de la France avec un taux de non-recours compris entre 56 % et 65 % tandis que le taux de non-recours moyen à l’échelle du pays est de 53 %.
Aussi, c’est à Paris, en Haute-Savoie et en Corse du Sud que la prime d’activité est la moins sollicitée chez les plus de 25 ans. Contrairement au Pas-de-Calais (33 % de taux de non-recours), aux Pyrénées-Orientales (37 %) et au Nord (39 %).
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Une réponse à “Aides sociales. Des départements plus demandeurs que d’autres, le 93 en tête”
les bouseux ont ils honte d’être assistés ? les étrangers non! combien de milliards distribués par an ? bof comme disait hollande, c’est l’état qui paye et nos arrières petits enfants devront rembourser