Le juge Kelly, en charge de l’affaire du visa australien de Novak Djokovic, a signifié que son annulation n’était pas légale et que le champion serbe devait être libéré du centre de détention où il était contraint de rester depuis son arrivée en Australie. Mais le gouvernement australien peut encore opposer des recours pour empêcher le plus grand champion de tennis de ces dernières années de jouer l’Open d’Australie.
Il n’en demeure pas moins que pour beaucoup à travers le monde, et alors que la plupart des sportifs, à la manière d’un Nadal, se plient comme des serpillères aux injonctions gouvernementales délirantes, Djokovic lui, est resté un serbe debout. Son père, Srdjan Djokovic, en a même fait un nouveau Spartacus, leader du monde libre.
« Mon fils est ce soir en captivité en Australie, mais il n’a jamais été aussi libre, a ainsi lancé son père Srdjan auprès du journal serbe Telegraph. A partir de ce moment, Novak est devenu le symbole et le leader du monde libre, le monde des nations et des peuples pauvres et défavorisés (…) On peut l’emprisonner ce soir, on peut l’enchaîner demain, mais la vérité est comme l’eau et elle trouve toujours son chemin, a encore estimé le père du numéro un mondial. Novak est le Spartacus du nouveau monde qui ne tolère pas l’injustice, le colonialisme et l’hypocrisie, mais se bat pour l’égalité de tous les peuples de la planète, quelle que soit la couleur de leur peau, quel que soit le Dieu auquel ils prient et combien d’argent ils ont »
Pour rappel, à ceux qui le taclent sans arrêt pour son refus de dire si il est vacciné ou pas (cela s’appelle le secret médical, qui visiblement n’existe plus nulle part dans le monde), Djokovic en a déjà fait beaucoup plus que la plupart des gens pour les services de santé. Le n°1 mondial et sa femme ont en effet offert un million d’euros à leur pays, la Serbie, via la Novak Djokovic Foundation, afin que ce dernier puisse acheter et faire venir du matériel médical, notamment des respirateurs, pour équiper au mieux les hôpitaux et lutter contre l’épidémie en Serbie. Le couple a également fait des dons aux hôpitaux de Bergame, en Italie, pour les aider à acheter du matériel médical pendant la crise publique.
Pendant ce temps, le Gouvernement australien est sans doute ce qui se fait de pire en matière de répression sanitaire depuis le début de la pandémie. Un pays qui aujourd’hui, doit être la dernière destination souhaitée par un homme libre…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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