Un voyage autour du monde à la découverte des chefs-d’oeuvre de l’architecture chrétienne : le Saint-Sépulcre à Jérusalem, le Mont-Saint-Michel, la cathédrale Notre-Dame de Chartres, le Duomo de Florence, la cathédrale de Séville, et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou.
Formant une secte dissidente du judaïsme à ses débuts, le christianisme s’est pratiqué en secret pendant trois siècles. Lorsque Constantin l’érige en religion officielle de l’Empire romain, la nécessité de construire des monuments adaptés s’impose. En 326, à Jérusalem, le Saint-Sépulcre, épicentre de la chrétienté abritant le tombeau vide du Christ, sort de terre sur la colline du Golgotha. D’autres lieux de pèlerinage éclosent bientôt en Occident, à l’image du Mont-Saint-Michel – dont les premières fondations datent du VIIIe siècle – et de son mille-feuille architectural superposant lignes romanes et « Merveille » gothique. En France toujours, la cathédrale Notre-Dame de Chartres, édifiée à partir de 1184, offre une illustration étincelante du style gothique, auquel se mêlent des symboles antiques, dans un mouvement d’ouverture au savoir profane qui place l’homme au centre du monde. Cette pensée humaniste connaîtra son apogée durant la Renaissance italienne, qui voit naître le Duomo de Florence (la cathédrale Santa Maria del Fiore), grandiose matérialisation de la révolution intellectuelle et artistique à l’œuvre.
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À la même époque, à Séville, les catholiques espagnols bâtissent sur l’emplacement de la grande mosquée almohade, dont ils conservent des éléments, une monumentale cathédrale (Notre-Dame du Siège) qui exprime, sous un déluge d’or du Nouveau Monde, la puissance religieuse et politique du royaume.
Sur la place Rouge à Moscou, la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, construite par le tsar Ivan le Terrible pour célébrer sa victoire militaire contre les Tatars en 1522, est considérée comme le joyau du christianisme orthodoxe.
Que la lumière soit
Convoquant historiens, architectes et restaurateurs, ce volet de la collection « Monuments sacrés » dévoile les spécificités et secrets de célèbres édifices chrétiens, témoins immortels du génie des bâtisseurs, qui ont repoussé les limites de la science pour tutoyer les cieux, dompter la lumière et affirmer ainsi la puissance de l’Église tout en accompagnant l’élévation spirituelle des fidèles.
Photo : DR
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