Juin 1940. Les antifas contre la Résistance

 Extraits de documents d’époque. Ils faisaient quoi en juin 1940 les antifas ?

Des graines de Jean Moulin, prenant le maquis contre Eric Zemmour et ses électeurs, voilà comment se rêvent les antifas de Nantes, de Paris et d’ailleurs. Mythos sur le présent, ils le sont encore plus sur le passé : en juin 40, leurs ancêtres idéologiques se sont couchés devant Hitler et ont snobé délibérément De Gaulle… comme le montrent les extraits suivants de documents d’époque, venant de sources socialistes, communistes, trotskystes et anarchistes.

En juin 1940, les socialistes préfèrent Pétain à De Gaulle

« Le nouveau gouvernement demande l’Armistice« , titre le 18 juin le « Midi socialiste ». Ce quotidien toulousain est un des titres militants de la SFIO, le parti socialiste dirigé par Léon Blum ; à la différence du « Populaire » (l’organe national), sa collection complète pour l’année 1940 est disponible sur internet.

 L’édito de Midi socialiste, signé de Léon Hudelle, apporte un soutien clair à la démarche pacifiste du maréchal Pétain :

 (…) le maréchal Pétain et le général Weygand, au courant de la situation militaire et des possibilités – ou plus exactement des impossibilités – de nos alliés (…) évitent aussi une extermination inutile et une rapide occupation quasi-totale de la France qui aurait aggravé notre situation, accentué les prétentions des vainqueurs, sans relever notre honneur« . 

Le nouveau ministère comporte quelques camarades :  » 5 militaires officiers généraux, 4 fonctionnaires de la Haute administration, 7 parlementaires (1 PSF, 2 radicaux, 2 socialistes indépendants, 2 socialistes SFIO« , détaille le numéro du 19 juin.

Le 9 juillet, une nouvelle étape est franchie : 

« Le Parlement quasi-unanime pour accepter la révision de la Constitution afin de garantir sous l’égide du maréchal Pétain les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie« , signale à la une le Midi socialiste du 10 juillet.

Dans son édito, Léon Hudelle souligne « l’approbation de principe que doit lui apporter tout socialiste« . Il est donc au diapason de la majorité du parti : tous les parlementaires socialistes (sauf 2) votent le principe de la révision constitutionnelle le 9 juillet ; le lendemain 10 juillet, 85 (ou 90 selon d’autres décomptes) des 125 parlementaires socialistes vont plus loin en votant les pleins pouvoirs à Pétain.

Soucieux d’informer malgré la censure, Léon Hudelle donne à entendre la voix de la minorité parlementaire qui a voté non et qu’il appelle « la fraction qui redoute un affaiblissement de l’esprit démocratique« .

Dans cette fraction le plus en vue est Léon Blum, le chef déchu du Front populaire. Son vote négatif est-il un acte de résistance radicale dans la ligne de l’appel de Londres du général De Gaulle ?  5 faits exactement contemporains se heurtent à cette interprétation  : 

c’est avec l’accord de Léon Blum que deux ministres SFIO ont été nommés au sein du gouvernement Pétain qui négocie l’armistice (témoignages des deux ministres devant la Haute Cour à la Libération).

– le 9 juillet, Blum ne s’oppose pas au principe de la révision constitutionnelle (« ne prend pas part au vote », dit le compte-rendu officiel).

– le 10 juillet, il reste silencieux pendant les débats sur les pleins-pouvoirs (pour ne pas, dira-t-il, faire éclater le groupe socialiste).

– en juin ou juillet, il dissuade Daniel Mayer, un proche camarade, de rejoindre De Gaulle à Londres. 

– durant les Années 30, Blum a manifesté à plusieurs reprises son estime pour Pétain et sa défiance envers le colonel De Gaulle.

En juin 40, en symbiose avec les parlementaires,  c’est tout le très dense réseau militant socialiste qui accepte d’entrer en sommeil. Il faut attendre le 1er décembre 1940 pour qu’une infime portion de cet appareil bascule enfin dans une résistance authentique : Christian Pineau, ancien permanent de la CGT  regroupe des militants socialistes du Nord Pas-de-Calais autour de « Libération Nord », une petite feuille clandestine, par ailleurs très bien informée. 

Or c’est de façon très progressive que cette minorité socialiste résistante passe d’une opposition nuancée à Pétain à un ralliement tactique à De Gaulle :

 » MM Laval, Abetz, Déat et autres manitous de l’armée d’occupation, veulent faire retomber sur le gouvernement de Vichy la responsabilité d’une famine qu’ils organisent eux-mêmes. Ainsi espèrent-ils exaspérer les Parisiens contre le Gouvernement français et préparer le ministère que les nazis espèrent installer à Paris » (Libération Nord, 29/12/1940). Une grande partie des articles de Libération Nord sont consacrés alors à dénoncer les tentatives de séduction (parfois réussies) de l’ambassadeur allemand (Abetz) en direction de la gauche pacifiste et syndicaliste (Déat, entre autres).

« Il y a, quelque part dans l’Allier, un certain nombre de fantoches réunis sous l’autorité d’un brave homme » (12/1/1941)

« Le Maréchal en avril 41 par veulerie ou par sénilité trahit la France » (20/4/1941). Première critique nominative de Pétain, qu’au numéro suivant une « lettre de lecteur » viendra  nuancer.

« Des amis nous ont posé une question grave : les hauts-fonctionnaires qui n’approuvent pas la politique de Vichy doivent-ils prêter serment de fidélité au Maréchal ou se démettre de leurs fonctions ? A notre avis toute démission présenterait plus d’inconvénients que d’avantages. Outre la situation de famille dans laquelle elle mettrait le fonctionnaire démissionnaire, elles priveront le Pays d’un serviteur fidèle. ( 24/8/1941). Christian Pineau est à l’époque un cadre important du ministère du Ravitaillement de Vichy…

« Nous croyons absolument inutiles les attentats isolés contre des membres des troupes d’occupation. Tuer un soldat allemand le soir au coin d’une rue ne peut en rien influencer le sort de la guerre (…) Nous le déconseillons d’autant plus vivement que nous ne voulons pas sacrifier inutilement le sang des otages français. » (29/9/1941) Libération Nord se trouve ici plus proche de Vichy (et de Londres) que de la résistance communiste.

 » D’ailleurs notre pays est toujours dans la guerre. Notre représentant, celui du peuple de France, le général De Gaulle, se bat aux côtés des alliés. » (1/5/1942). C’est la première fois, un 1 an et demi après l’Appel du 18 Juin, que le nom du général lillois est mentionné. Christian Pineau est allé le visiter à Londres en mars et a négocié le ralliement de son mouvement à la France Libre. 

A noter enfin que Pierre Brossolette (1903-1944), un cadre d’un niveau modeste devenu la plus haute figure de la Résistance socialiste, avait totalement rompu avec le sectarisme « antifa » de son parti d’origine. Devenu sincèrement gaulliste, il prônait le rassemblement sans exclusive : c’est ainsi qu’il tenta de faire admettre, au sein des instances politiques de la Résistance, une délégation du PSF, le principal parti « d’extrême-droite » d’avant-guerre.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France  

Le 13 juillet 1940, les communistes célèbrent la « fraternité franco-allemande »

 L’Humanité clandestine des débuts de l’Occupation est beaucoup moins politiquement correcte que les journaux socialistes de la même époque, qu’ils soient autorisés ou clandestins. Dans le numéro du 13 juillet, les journalistes communistes se déchaînent  contre « Laval véritable catin de la politique » et son « gouvernement de pourris« , tout en étant plus mesurés envers le « vieux Maréchal« . 

S’agit-il pour autant de résistance ? En réalité, ce que les communistes reprochent au régime de Vichy, ce n’est pas l’armistice et la collaboration naissante, mais de ne pas rompre de façon assez nette avec les « fauteurs de guerre et leurs complices. » Et parmi eux se trouvent deux rivaux  de gauche,  « Daladier et Blum, ayant détruit le Front Populaire pour conduire la France à la guerre« . Bref, l’heure n’est pas au rassemblement contre le vainqueur, mais au règlement de comptes entre vaincus  :  » La liberté pour les défenseurs de la Paix. Le châtiment pour les responsables de la guerre !« 

L’espoir des communistes de 1940 ne se situe pas à Londres, mais dans les réussites militaires éclatantes du pacte germano-soviétique : « Dans la Bessarabie libérée du joug des boyards roumains, les soldats de l’Armée Rouge sont reçus comme des amis très chers. On voit des visages gais et souriants; les trottoirs sont pleins de monde; on entend de tout côté : bonjour Camarade ! »

Les journalistes rouges rapportent les mêmes scènes touchantes de fraternisation plus à l’ouest, cette fois-ci avec les soldats de la Wehrmacht  :

 Ces scènes ont-elle réellement existé ? Il s’agit en fait moins de journalisme factuel que d’une offre de service aux occupants. Ces pages sont exactement contemporaines des visites de responsables communistes à l’ambassadeur Otto Abetz pour obtenir la reparution légale de l’Humanité. Négociations qui se poursuivront jusqu’à la fin août 1940.

Pour les trotskystes, « les travailleurs français ont deux ennemis : Laval et De Gaulle » (La Vérité, 20/5/1942)

A partir du 31 août 1940, une des deux fractions de la mouvance troskyste fait paraitre clandestinement « La Vérité », et ce jusqu’à la fin de la guerre. Une clandestinité dans laquelle ces militants d’ultra-gauche évoluent depuis 1939, puisqu’ils ont refusé l’Union sacrée contre Hitler et ont été dissous par la IIIème République.

Les trotskystes s’opposent vertement à Vichy, tout comme ils se se sont opposés aux gouvernements précédents :

 « La France a eu avec Léon Blum le gouvernement des serviteurs de Wall Street. Elle a eu avec Reynaud le gouvernement des valets de la City. Elle a avec Pétain le gouvernement des laquais d’Hitler. » (La Vérité, 1/11/1940, au moment de la poignée de main de Montoire).

Comme avant-guerre, le journal est dominé par des catalogues de revendications sociales, totalement déconnectées du contexte militaire. Dans le numéro du 31 août 1940, les trotskystes ont « un plan : (…) réorganisation des transports par une assemblée nationale des cheminots, mariniers, dockers, transporteurs routiers« ;  celui du 15 septembre propose  » que les ménagères désignent  par maison leurs déléguées à un comité de quartier qui décideront de la façon d’utiliser les coupons de la carte d’alimentation » ;  le numéro du 15 décembre réclame la « Semaine de 35 h en 5 jours avec un salaire minimum de 1500 francs par mois ». 

Avec le temps, des revendications plus politiques apparaissent :  » Il faut réclamer la libération immédiate des prisonniers » de guerre détenus en Allemagne (15/12) ; le 1er novembre précédent, c’est « la libération du territoire par les troupes du Reich » qui est exigée en même temps que « la reconstruction immédiate des principaux ponts routes et canaux« .

Comment obtenir le départ des troupes allemandes sans abimer les ponts ?   » Et notre arme essentielle pour libérer la France sera la FRATERNISATION avec les soldats allemands en lutte contre leur propre impérialisme (…) les couches les plus avancées de l’armée allemande tourneront les yeux vers les ouvriers français, vers ceux qui ont fait « Juin 36 ». Il n’y aura plus d’ennemis. Seront ennemis tous ceux qui voudront continuer la guerre impérialiste, tous ceux qui s’opposeront à la révolution socialiste. Il y en a partout. On les abattra partout. A Londres, à Tokyo, à Rome, Vichy, à Berlin et Paris« . (1/2/1941)

En attendant le Grand Soir, pas question de violence armée : « le sabotage n’est pas une arme spécifiquement prolétarienne, mais plutôt propre à la petite bourgeoisie » (septembre 1941). Les trotskystes préfèrent manifester, avec l’idée que cela finira un jour ou l’autre en révolution mondiale.

 » Il faut des manifestations de masse (…) Pour grouper de larges masses populaires, il ne faut pas se contenter de crier : « Vive la France ». Il faut lancer des mots d’ordre populaires concernant le ravitaillement, la production et le travail, les prisonniers, la Paix. (…) En criant « Vive la France », ou pire : « Vive De Gaulle », on soude contre soi les rangs de l’armée allemande. En lançant des mots d’ordre de Paix, on doit trouver un écho dans son sein. Il faut gagner l’Armée allemande à la lutte contre l’hitlérisme« . (11/11/1940).

Les anarchistes sous l’Occupation : y’ en a pas un sur cent qui résiste

Les anars refusent la gloriole et laissent à d’autres la course aux médailles. Est-ce la raison pour laquelle on trouve si peu de documents sur leur attitude au cours de la Deuxième Guerre Mondiale ?

En fait, les anarchistes n’ont pas fait paraitre de presse clandestine sous l’Occupation. Jusqu’en 1943, ils n’ont pas cherché non plus à réactiver à grande échelle leurs réseaux et à mettre en place des structures  non déclarées aux autorités.  Les résistants à drapeau noir ont donc été des individualités opérant dans des réseaux généralistes sur le plan idéologique.

Au total, en surfant sur les sites libertaires, on comptabilise une vingtaine de noms : Armand Gatti, André Arru, Louis Mercier-Véga, Roger Paon, Jeannot Cluzel, Sonia Malkine Picqueray, Lucien Casier, André Respaut, Ludovic Pradier, Yves-Michel Biget, Jean Roumilhac, Benoît Perrier, Pepito Rosell, Suzie Chevet, May Picqueray, Gérard Duverger, Robert Douin, Jules Le Gall, Francisco Ponzan Vidal …

Il n’est pas certain toutefois que tous sur cette liste aient eu droit à une carte officielle de résistant homologué.

 » Je n’ai jamais été au camp de Neuengamme », confesse à la fin de sa vie au Monde le dramaturge Armand Gatti (1924-2017). L’expérience concentrationnaire était pourtant à la source de son engagement artistique, selon maintes déclarations précédentes… Gatti était en fait vraisemblablement un requis du STO, pas un déporté en camp de concentration, ce qui n’a rien à voir.

André Arru n’était pas non plus un résistant conventionnel. Refusant d’enfanter des futurs soldats, il s’était fait stériliser avant-guerre. En 39, il passe dans la clandestinité pour échapper à la mobilisation. Après la défaite, il renoue à une date indéterminée avec ses activités subversives, fournissant des faux papiers à ceux qui en ont besoin. En 1943, son appartement est perquisitionné par la police qui y découvre un important stock de matériel de propagande. Un affiche intitulée « Mort aux Vaches » y récapitule la réflexion d’André Arru sur les évènements contemporains :

  » Mort aux Vaches ! (…) Crève-les toutes : qu’elles portent en grelot une croix gammée, une étoile rouge, l’ordre de la Jarretière, la Croix de Lorraine ou une francisque. Vive la Liberté ! Vive la Paix ! Vive la Révolution sociale !« 

 Le préfet le fait interner administrativement, le jugeant inoffensif. En 44, quand les prisonniers communistes organisent une évasion collective, ils refusent d’emmener avec eux cet « antipatriote ».

De toute cette liste, Francisco Ponzan Vidal est semble-t-il le seul qui ait eu une activité de résistance aussi précoce que De Gaulle, dès 1940. Après la victoire de Franco, cet anarcho-syndicaliste espagnol s’est réfugié dans le sud de la France, tout en animant un réseau clandestin antifranquiste de part et d’autre des Pyrénées. Il en fait bénéficier d’abord l’Intelligence Service, puis les « Travaux Ruraux », l’un des services secrets militaires de Vichy (celui pour lequel vraisemblablement Joséphine Baker a travaillé). « François Vidal » fournit par radio aux Alliés des renseignements et organise plus de 2000 départs via l’Espagne. Il est fusillé juste avant la Libération mais son nom sera tiré de l’obscurité par le livre de son officier traitant, Robert Terres, lieutenant de l’armée d’armistice. Il faut rappeler qu’en 1940, le comité général du Mouvement libertaire, auquel appartenait Vidal, l’avait exclu de l’organisation  en raison de ses activités et de ses fréquentations patriotiques, peu recommandables pour un anarchiste.

Il y a une liste encore plus difficile à établir que celle des anars résistants : celle des libertaires ayant collaboré. On en trouve trois noms dans le dictionnaire Maitron  : Louis Loréal, Aimé Rey et Henri Sirolle. Ces deux derniers étaient des anarcho-syndicalistes ayant acquis avant-guerre des responsabilités importantes à la CGT. Leur antistalinisme a été déterminant dans leur participation à des journaux collabos de gauche (L’Atelier) et/ou à des instances sociales vichystes. 

La CGT des débuts de l’Occupation, qui réunit toutes les tendances de la gauche non communiste, n’est pas emballée par le gaullisme. Son secrétaire adjoint René Belin est nommé ministre du Travail de Pétain. Le 20 juillet, lors de son congrès (un peu oublié) de Toulouse, la direction du syndicat toilette ses statuts qui prévoient désormais de  « défendre les droits sacrés du travail, d’accroître le niveau de vie des travailleurs, de protéger la famille de ces derniers et de collaborer à la prospérité nationale« , dans le même ordre que la nouvelle devise nationale ! Les instances nationales du syndicat disparaissent avec la Charte du travail, mais les instances locales restent tolérées. 

Comment qualifier l’attitude de l’anarchiste Louis Lecoin ? Cette figure de l’objection de conscience est en prison sous Vichy…où il a été jeté par la IIIème République en raison ses appels publics à la démobilisation en 1939. Une délégation de syndicalistes obtient de Pierre Laval sa libération en 1941. Correcteur d’imprimerie, adhérent au syndicat du Livre CGT, Lecoin retrouve du travail dans la presse parisienne autorisée puis à « l’Entraide d’Hiver », organisme social fondé par Vichy et dirigé par…le compagnon Henri Sirolle.

Loin de ces apparatchiks, Georges Brassens est certainement plus représentatif de la base anarchiste, peu concernée par les évènements, dans un sens comme dans l’autre. Requis par le STO, Brassens rejoint un dortoir en Allemagne plutôt que les maquis. C’est là qu’il teste ses premières chansons, qui resteront frappées du coin de la tradition poétique française médiévale la plus authentique. En 1964, en défi au président De Gaulle, il sort une chanson qui ne renie pas les idées du jeune homme qu’il était 20 ans plus tôt : 

C’était l’oncle Martin, c’était l’oncle Gaston
L’un aimait les Tommies, l’autre aimait les Teutons
Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts
Moi, qui n’aimais personne, eh bien ! je vis encor

Qu’au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi
Mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain

(« Les Deux Oncles »)

Encore aujourd’hui, pour nombre d’anars, il ne s’est rien passé de notable entre 1939 et 1945. Comme le montre la capture d’écran du site de l’Union communiste libertaire : 

 Site UCL, histoire du courant communiste libertaire, 2/12/2021

 Enora Pesquet

Crédit photo : DR
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2 réponses à “Juin 1940. Les antifas contre la Résistance”

  1. patphil dit :

    Pierre Laval radical socialiste,
    Doriot pcf,
    Déat sfio,
    René Belin n°2 de la cgt, dernier ministre du travail de Pétain,
    Paul Fort secrétaire général sfio,
    Marc Ogier front populaire,
    Marcel Gitton n°3 pcf qui créa le parti ouvrier paysan,
    Henri Babé, Pierre Célor etc.

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