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Nantes : un ex-djihadiste avait acheté neuf couteaux et deux pistolets gomme-cogne : quatre mois ferme

Les aventures judiciaires de la famille Moreau peuvent illustrer s’il le fallait encore le caractère illusoire du repentir et de la « réinsertion » des djihadistes que les politiques essaient de vendre à l’opinion, en faisant les autruches. Illustration avec le jugement ce 22 novembre pour achat et port d’arme prohibé de Flavien Moreau, ex-djihadiste qui est rentré de Syrie, a été condamné à sept ans de prison dont il en a purgé six, de 2014 à 2020, et qui s’est illustré avec de nouveaux démêlés judiciaires.

Ce 22 novembre, il était jugé pour avoir acheté chez un armurier de Saint-Ouen, dans le but de « se défendre », a-t-il affirmé, pas moins de neuf couteaux à cran d’arrêt, deux pistolets gomme-cogne, une bombe lacrymogène – le tout a été découvert au domicile de sa famille à Grandchamp des Fontaines, où il est assigné à résidence.

Agé de 34 ans, Flavien Moreau a été condamné à quatre mois de prison ferme, 1500 € d’amende et interdiction d’en détenir pendant cinq ans. Le procureur, qui avait rappelé qu’il s’agissait de sa huitième condamnation pour port d’arme – en prison, il avait aussi confectionné des armes artisanales, et soutenu en 2018 un autre djihadiste qui s’était attaqué à un surveillant, avait requis six mois ferme. Son avocat avait affirmé au procès que son client avait « un sentiment de persécution » et était « persuadé d’être suivi en permanence par les services de renseignement », ce qui au vu de son passé et de son présent, serait pourtant une mesure de bon sens.

Le jugement du 22 novembre était aussi l’occasion de revenir sur ce qui l’avait mené derrière les barreaux à l’automne dernier : il achetait, avec des chèques en blanc, de l’orfévrerie chez des commerçants de Nantes, Rennes, La Baule ou encore Paris. Il explique à l’audience qu’il « voulait monter un business sur le net ». Il avait été réincarcéré pour onze mois, pour non-respect des obligations de son contrôle judiciaire.

Louis Moulin

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “Nantes : un ex-djihadiste avait acheté neuf couteaux et deux pistolets gomme-cogne : quatre mois ferme”

  1. patphil dit :

    le vivre ensemble devient plus fréquemment le mourir ensemble
    n’oubliez pas d’aller voter pour faire entendre votre voix puisque les zélites vous abandonnent

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