DUELS. Nikita Khrouchtchev vs Mao Zedong

Dans cet épisode de DUELS historiques, l’Echiquier mondial se penche sur deux figures emblématiques du communisme. Leur antagonisme idéologique ainsi que leur antipathie personnelle ont engendré une crise sans précédent au sein du bloc socialiste. Plutôt bien commencées, leurs relations se sont dégradées au fil des années.

Lors de sa première visite à Pékin en tant que secrétaire général du parti communiste, en 1954, Khrouchtchev fait un cadeau généreux à la Chine : il accepte de lui rétrocéder Port-Arthur, base navale sur la mer Jaune ayant une forte importance stratégique. Pourtant, les différences idéologiques commencent vite à peser sur les relations entre les deux chefs d’Etats. Le ton amical cède la place aux accusations et injures mutuelles pour aboutir à la rupture entre Pékin et Moscou à la fin des années 50.

Les échanges commerciaux sont réduits, la coopération technologique et diplomatique est à l’arrêt. À partir de 1960, des affrontements embrasent la frontière entre les deux pays, faisant craindre l’éclatement d’un conflit généralisé. Comment les dissensions personnelles entre Khrouchtchev et Mao aboutissent-elles à un conflit au niveau étatique ? De quoi s’accusaient les deux dirigeants ? Comment cette confrontation a-t-elle affecté le bloc communiste et la stabilité régionale ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit Édouard Husson, historien, professeur des Universités, directeur de la rédaction du Courrier des Stratèges.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky