La Guinée traverse une nouvelle période de turbulences politiques. Au début de son troisième mandat présidentiel, considéré par l’opposition comme illégitime, le président guinéen Alpha Condé est arrêté par son propre chef des forces spéciales qui lui arrache les rênes du pays. Le Parlement et le gouvernement sont dissous et la Constitution est annulée. De nouvelles élections seront organisées à la fin de la période de transition dont les délais restent flous. À l’international, un certain nombre de pays condamnent ce coup d’État et exigent la libération d’Alpha Condé.
L’Union africaine et la CEDEAO vont encore plus loin en suspendant la participation de la Guinée dans leurs organisations. Dans ces conditions, la diplomatie guinéenne s’active à chercher des soutiens dans la région et surtout à l’international.
Qu’est-ce qui est à l’origine de ce changement de pouvoir en Guinée ? Comment le nouveau dirigeant guinéen voit-il le processus de transition ? Qui tend la main aux nouvelles autorités guinéennes ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit Amzat Boukari-Yabara, professeur à l’Ecole politique africaine de Paris, secrétaire général de la Ligue panafricaine–UMOJA.
Crédit photo : DR
[cc] BREIZH-INFO.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Guinée : l’après-coup d’État”
Depuis 60 ans , période des décolonisations , cette Afrique n’arrive pas à s’inventer un avenir ; ce sont des luttes tribales , des coups d’état , des guerres ethno religieuses …. Depuis 60 ans cette Afrique à laquelle on avait mis le pied dans le monde moderne a régressé , c’est le retour vers le XIX ème siècle ; ses vieux démons sont toujours actifs : ils n’en sortiront jamais .
Ci joint , une vidéo à regarder en entier à petites doses : https://www.youtube.com/watch?v=kbny-NmtbT0 , la décolonisation du Kénya et de l’Afrique de l’est ; colons anglais partis , ce fut le retour de la sauvagerie la plus monstrueuse pour accaparer le pouvoir et les biens » des blancs » ; ce qui se passe aujourd’hui n’est guère différent .
( le cinéaste italien qui a filmé en 1966 a risqué sa vie , menacé de mort plusieurs fois , mis au poteau … VOST )
il faut bien que la corruption change de mains
le populo reste toujours dans une pauvreté immorale