Le 9 janvier dernier, six jeunes gens qui se rendaient à 7h30 à la boulangerie devant la mairie annexe de Chantenay, à l’ouest de Nantes, avaient été tabassés par deux jeunes hommes, puis poursuivis en voiture alors qu’ils prenaient la fuite. L’une des victimes, rattrapée, avait été poignardée au ventre à deux reprises. Les deux agresseurs, rattrapés trois jours après et en février dernier pour l’autre, ont été jugés en fin de semaine dernière ; les deux agresseurs n’ont pas émis une seule excuse.
« Ils nous avaient mal parlé, on s’était bagarrés, ils sont partis et on ne s’était pas expliqués », justifie le premier, tandis que l’autre agresseur, sans rire, évoque la « légitime défense. Je me suis senti attaqué ». Plus c’est gros… La victime poignardée au ventre, avec un poumon perforé, a eu 101 jours d’arrêt de travail, presque six mois. Une autre victime a le nez toujours tordu, dix mois après les faits.
Les deux agresseurs, Hakim et Souleymane H, originaires d’un quartier dit « sensible », ne connaissent visiblement pas d’autre loi que la leur. L’auteur du coup de poignard, arrêté en février, est en détention provisoire depuis, tandis que son frère, interpellé trois jours après les faits et libéré en juin, est actuellement en détention pour une autre affaire – une agression très violente le 30 décembre dernier à la cité Radieuse de Rezé.
Le tribunal les condamne à quatre ans dont deux ferme pour Hakim, 21 ans, auteur du coup de couteau, et trois ans dont deux fermes pour son frère, 19 ans, qui disait plus tôt à l’audience, « j’ai déjà fait six mois de prison, ce n’est pas mérité ». Tous deux sont en prison et y resteront.
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