Comme nous l’avons relaté dans un article du 31 octobre, quelques centaines d’activistes de gauche ont tenté d’empêcher la tenue de la réunion d’Eric Zemmour à Nantes et s’en sont pris violemment aux forces de l’ordre. À ce jour, aucun élu n’a condamné cette action. Et aucune interpellation n’a été faite à ce jour.
Complicité implicite des élus et des partis du Système
Force est de constater que ces violences ne gênent ni les élus, ni le gouvernement, dont le silence pour les dénoncer est assourdissant quand la moindre déclaration ou inscription anodine qualifiée par les mêmes d’être prétendument agressive, raciste, homophobe, machiste, etc. déchaîne les grandes orgues de l’indignation des bonnes âmes du PS, du PCF, d’EELV, du MRG, du MODEM, des LR, de l’UDI.
Il en est de même pour les associations comme la Ligue des droits de l’homme qui se pose en défenseur des libertés et porte plainte contre les intellectuels ou les politiques dont elle juge souverainement avant le procès que leurs idées ne sont pas conformes à ses propres choix idéologiques.
L’exemple emblématique de la socialiste Johanna Rolland
Mme Rolland, socialiste, présidente de Nantes Métropole et maire de Nantes, nous dit son souci de la sécurité des habitants dans son magasine mensuel de propagande, Nantes Passion, payée par les impôts de tous les contribuables. À titre d’exemple en page 3 du numéro d’octobre à une question « Que prévoyez-vous pour améliorer la sécurité dans Nantes ? » ? Elle répond « je connais et partage les préoccupations bien légitimes des Nantaises et des Nantais dans ce domaine. Avec mon équipe, nous sommes pleinement mobilisés pour mettre en œuvre concrètement les engagements pris devant eux.... »
Elle récidive dans celui de novembre à une question contre les agressions envers les femmes dans les transports. Elle reprend quasiment la même antienne : » Je connais et partage les préoccupations bien légitimes des Nantaises et des Nantais dans ce domaine. Avec mon équipe, nous sommes pleinement mobilisés pour mettre en œuvre concrètement les engagements pris devant elles et eux. ». Le seul ajout est « elles » comme la question se limitait aux agressions envers les femmes comme si les hommes n’en subissaient pas.
À ce jour Mme Rolland n’a toujours pas condamné cette grave atteinte à la sécurité des participants, mais aussi à la démocratie et au débat public.
Il est vrai que cela se passait à Saint-Herblain, qu’Eric Zemmour est un homme, qu’il ne s’agissait pas d’agression dans les transports même si les « antifas » ont bloqué la circulation sur la voie de circulation devant le Zénith au risque d’accident pour les véhicules l’empruntant.
Comment réagira-t-elle si cela arrivait à Mme Hidalgo, la candidate socialiste, dont Mme Rolland est la directrice de campagne ?
Les autres élus suivent son exemple.
À ce jour, ni Mme Morançais, vice présidente du parti LR, présidente de la région Pays de Loire, ni M. Ménard, socialiste, président du département de Loire Atlantique, ni les quatre députés de l’agglomération nantaise Rugy, Oppelt, Brunet, Amadou, tous LREM, ni Mme Garnier, sénateur LR et chef de file des élus « Union de la droite et du centre » de Nantes, ni d’ailleurs aucun sénateur, aucun élu ou membre du bureau départemental EELV ou UDB, n’ont manifesté leur condamnation de cette très violente agression.
Les médias locaux aussi
Il est notable qu’il en est de même de la quasi totalité des médias locaux si prompts à s’indigner des atteintes aux libertés en Hongrie ou en Pologne. Certains ont même repris la dépêche mensongère de l’AFP, qui prétendait qu’il s’agissait d’affrontements entre soutiens de Zemmour et contre-manifestants. D’autres ont minoré le nombre de participants à la réunion d’Eric Zemmour et augmenté ceux des assaillants de gauche.
Pas de liberté pour les ennemis de la liberté…
Ainsi, la célèbre injonction « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » de Saint Just, révolutionnaire montagnard, membre du Comité de salut public, grand pourvoyeur de la guillotine, est toujours d’actualité pour les élus des partis du système, selon le vieil adage « Qui ne dit mot consent ». Par leur silence, ils acceptent donc cette violation de la liberté de parole et de réunion.
M. Roussel, candidat du PCF, dont des membres auraient participé à l’attaque de la réunion d’Eric Zemmour, veut même déposer une résolution pour rendre inéligible Eric Zemmour. Ce dernier a répondu sur Twitter : Melenchon est un vrai bolchévique à l’ancienne : il va au contact de l’adversaire. @Fabien_Roussel est un communiste d’opérette : au moindre obstacle, il prend la fuite et pleurniche dans les jupons des institutions. Totalitaire dans ses idées, pitoyable dans ses actes.
Habillé pour l’hiver, le candidat communiste qui stagne désespérément à 1% dans les sondages…
Jean Theme
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Une réponse à “Zemmour à Nantes : le silence assourdissant des élus après les violentes attaques des antifas”
« aucune interpellation » !!!
et on s’étonne que ça continue !
dans une cité de la périphérie de st denis de la réunion, cette semaine, des gamins caillassent les vitres des immeubles, les voitures des résidents, pour faire comme à la télé; la police ne vient même plus quand on les appelle !