C’est la triste, mais belle histoire du jour. Dans l’Ain, une famille est totalement mobilisée autour de Ceylian, un enfant de 7 ans atteint d’un cancer incurable, et à qui les médecins pronostiquent avec quasi certitude qu’il ne passera pas Noël. Les traitements ont été arrêtés, l’enfant prend juste des anti douleurs, pour continuer, malgré tout.
Alors, pour rendre heureux cet enfant, avant qu’il quitte notre monde, ses parents ont entrepris de réaliser ses rêves d’enfants.
« Ceylian vient d’avoir 7 ans et avec sa sœur Lillewen et mon épouse nous avons beaucoup voyagé, au gré de mes déplacements professionnels pour l’entreprise Plastic Omnium. Ceylian est né en Chine, et nous avons ensuite rejoint l’Angleterre. C’est là que son cancer, sa tumeur a été découverte juste avant le Noël de ses 3 ans. Il souffre du sarcome d’Ewing, une tumeur qui se localise habituellement sur les os longs, mais chez Ceylian elle s’est installée au niveau de la tête », explique Damien, son papa, au journal Le Progrès.
Les voeux du petit Ceylian : ne plus retourner à l’hôpital, rencontrer des kangourous, et voir des huskies, s’en occuper et leur donner à manger. Des voeux simples, dont certains se sont accomplis, grâce aux réseaux sociaux. La famille a ainsi pu commencer à réaliser les rêves et le bonheur du petit homme, qui se bat contre sa terrible maladie.
Eric Brun et sa meute Siberie’s Husky and Co, avaient mis de côté les cani-randos qu’il organise pendant les vacances et les weekends, touché par le message de Marina Bocher, la maman de Ceylian. Il a réalisé l’un des rêves du gamin et l’a invité à passer un après-midi avec ses chiens à la Praille, amenant chez l’enfant sourire et bonheur dans les yeux.
Pour le journal Ouest France, Marina Bocher, qui donne des nouvelles de Ceylian sur sa page facebook, indique que la famille tente, difficilement, de se préparer en douceur au départ le courageux Ceylian. « Il partira entouré de sa famille et de ses deux petits chihuahuas. C’est difficile de se dire qu’il n’y aura plus de lendemain », glisse la mère. Une chose est cruciale pour elle. « Je souhaite qu’il puisse partir vite pour qu’il ne souffre pas. S’il décède de sa tumeur, il partira endormi. Si c’est le cancer des os qui le tue, on sait que c’est douloureux. »
Un modèle de courage.
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