Les dirigeants qui sont actuellement au pouvoir en France semblent n’avoir plus aucune limite et vouloir user de tous les moyens pour exercer un contrôle total, une terreur, sur la population.
Ainsi, un amendement gouvernemental au projet de loi de vigilance sanitaire, examiné ce mardi au Parlement (qui évoque notamment la prolongation possible et délirante du pass sanitaire jusqu’à l’été 2022) autoriserait, s’il était voté, les directeurs d’établissements scolaires à connaître le statut vaccinal des élèves contre le Covid-19.
Après les médecins libéraux devenus des fonctionnaires d’Etat interdits de soigner comme ils l’entendent et de prescrire les traitements qu’ils souhaitent, voici que les directeurs d’école et professeurs seraient donc amenés à être des contrôleurs sanitaires au service de l’Etat.
Voici ce qu’indique le texte qui est dans le projet de loi : « Par dérogation à l’article L. 1110-4 du code de la santé publique, aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19, pour la durée strictement nécessaire à cet objectif et au plus tard jusqu’à la fin de l’année scolaire 2021-2022, les directeurs des établissements d’enseignement scolaire du premier et du second degré et les personnes qu’ils habilitent spécialement à cet effet peuvent avoir accès aux informations relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées ainsi qu’à leur statut vaccinal. Ils ne peuvent procéder au traitement de ces données qu’aux seules fins de faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination et d’organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus »
Techniquement, cela se traduire par l’accès à d’autres personnels à ces données médicales, quoi qu’en disent les politiques qui ne sont pas dans les écoles. Et au dressage de listes entre élèves vaccinés, non vaccinés.
Rappelons que depuis 2018 et malgré l’opposition d’une partie de la population française, qui n’a pas été consultée (une fois de plus) onze vaccins sont obligatoires en France : contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C. À ce titre, les chefs d’établissements sont tenus de vérifier que le carnet de vaccination des élèves est à jour. Mais c’est tout. Ils ne sont pas tenus d’être informés de quoi que ce soit d’autre.
Que contient le projet de loi dit de vigilance sanitaire ?
Le gouvernement prévoit également la prolongation jusqu’à l’été 2022 de l’état d’urgence sanitaire. Il permet au Premier ministre de prendre des mesures limitant la liberté de circuler ou encore des mesures temporaires de contrôle des prix.
Mais il prévoit aussi dans ce projet de loi de durcir les sanctions en cas de fraude au passe sanitaire, jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Ou encore la prolongation, jusqu’au 31 juillet, de certaines aides exceptionnelles, comme l’allocation d’activité partielle, ou celles à destination de titulaires de droits d’auteur et de droits voisins.
Il ne se passe désormais plus une semaine en France sans que les autorités, qui multiplient les annonces via le petit roquet du Gouvernement tout propre sur lui Gabriel Attal, cherchent à violer allègrement les libertés des Français, et leur vie privée. Au nom d’un virus, il ne faut cesser de le rappeler, qui n’est quasiment plus présent sur le territoire, et qui est loin d’avoir provoqué la catastrophe annoncée.
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