Alerter l’opinion publique, rien de plus facile ! En revanche, faire cesser des faits répréhensibles tout en préservant son travail et sa vie privée est une tout autre histoire…
À l’heure où l’Assemblée Nationale s’apprête à débattre à l’automne d’une nouvelle loi issue d’une directive européenne votée en 2019, visant à protéger les lanceurs d’alerte, cet album raconte les histoires d’une dizaine d’hommes et de femmes, simples citoyens ou salariés, ayant signalé des faits répréhensibles dans les domaines de l’environnement, de la police, de la santé, comme Marine Martin qui a lancé l’alerte en 2009 sur le scandale de la Dépakine.
À partir de ces expériences, son auteure Flore TALAMON, nous explique comment y parvenir et donne des conseils pratiques, des règles à respecter pour réussir l’alerte et se protéger. Les lanceurs d’alertes sont des contre-pouvoirs de plus en plus efficaces aux excès et dérives des organisations. Leur protection constitue un enjeu majeur de notre société, éprise de transparence et de justice.
Cet album édité par Delcourt a été réalisé en partenariat avec La Maison des Lanceurs d’Alerte, qui œuvre quotidiennement pour la création d’un fonds de soutien, le renforcement des sanctions contre les « étouffeurs d’alerte », la création d’un guichet unique pour réceptionner les alertes et s’assurer que les autorités habilitées à la traiter donnent suite. Marine Martin, au sein de l’association de victimes de la Dépakine, l’APESAC qu’elle a créée fait partie des organisations qui ont lancé en juin dernier un appel à destination de la société civile pour interpeler les parlementaires sur la directive qui doit être adoptée le 17 décembre pour nous soutenir : https://loi.mlalerte.org/je-signe
C’est aujourd’hui également comme le révèle le JDD que « la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris devrait statuer sur la demande de Sanofi d’annuler le rapport d’expertise ayant conduit l’an dernier, à sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » puis pour « homicides involontaires ». Redécouvrez la lanceuse d’alerte Marine Martin en images, sous la forme d’une bande dessinée dans ce bel ouvrage préfacé par Irène Frachon (Médiator).
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Sortie de la BD « Lanceurs d’alerte » par Flore Talamon et Bruno Loth, préfacé par Irène Frachon (Médiator)”
des pelés, des galeux qui viennent chercher des poux dans la tête des dirigeants ! ça m’étonnerait que ça aille bien loin, on verra tous les amendements votés par la suite