Ce 30 septembre, au lendemain d’une fusillade au Breil, quartier dit « sensible » à l’ouest de Nantes qui a fait trois blessés, d’origine tchétchène, les armes ont parlé aussi à Saint-Nazaire. Le premier port breton essaie peut-être de rattraper les statistiques nantaises – déjà 47 fusillades depuis le début de l’année, dont au moins 38 liées aux trafics de stupéfiants.
Les deux fusillades, qui ont éclaté à 20h30 à Trignac, puis 21h10 à Prézégat, un quartier dit « sensible » à Saint-Nazaire, rue Auguste Renoir, ont fait successivement trois puis deux blessés. Les cinq blessés sont hors de danger.
L’an dernier, un homme très connu dans le trafic de stupéfiants avait été abattu rue Mozart le lendemain de sa sortie de prison, le 30 juillet 2020, quartier Plaisance, et le lendemain une voiture prise pour cible par des tireurs au Petit-Caporal, rue Gutenberg. Une fillette de 12 ans était la victime collatérale de la fusillade. Cinq autres épisodes de tirs ont eu lieu au Petit-Caporal, aux Berthauderies et à la Bouletterie, avec une femme blessée derrière une porte, rue Annie Girardot, au sixième étage d’un immeuble.
Enfin la conquête d’un point de deal rue de Lorraine à Montoir a donné lieu à un blessé dans le bas du dos, le 4 novembre 2020.Il y a eu en tout au moins 14 fusillades liées aux trafics de produits stupéfiants à Saint-Nazaire en 2020, contre 35 à Nantes (lire notre bilan de la délinquance nantaise). Au 30 septembre 2021, ce bilan est déjà largement battu à Nantes.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “Fusillades sur fond de trafic de stups : Saint-Nazaire n’est pas en reste…”
tant qu’ils s »entretuent …
mais les blessés sont à la charge de la sécu qu’ils ne doivent pas payer d’ailleurs
et ils sont comme des poissons dans l’eau