Cela fait des décennies qu’élus de droite comme de gauche arrosent littéralement les quartiers dits « sensibles » (politiquement correct oblige, tout le monde sait ce que cela signifie en réalité), avec de l’argent public. La ville de Vannes, elle aussi en proie à une explosion (proportionnellement à sa taille) de la délinquance liée au trafic de drogue, n’échappe pas à la règle.
Et les élus (de droite, LR) d’avoir adopté une nouvelle « convention de Gestion urbaine de proximité » (le principe de l’enfumage étant toujours de trouver des noms ronflants) pour donner plus de moyens aux quartiers de Kercado et Ménimur….qui sont les deux quartiers où dealers et délinquants font la loi. Ainsi, la ville de Vannes a annoncé que l’Etat avait débloqué un budget de 400 000 € par an pour le « développement urbain » de ces quartiers déjà largement choyés. Avec l’argent du contribuable, cela va sans dire.
« Nous pouvons et nous devons faire plus, avoir davantage d’ambition de développement des services publics de proximité, la présence d’une Police nationale proche de ses concitoyens, l’action des acteurs de prévention sociale et d’adultes relais autour des bailleurs sociaux sont nécessaires » indique le maire David Robo à Ouest France. Certains à Vannes y voient toutefois un geste purement clientéliste et intéressé, alors que cet habitant de Vannes écoeuré, nous explique « qu’il n’en peut plus de ces élus qui achètent la paix sociale avec notre argent. Ce sont les quartiers qui paient le moins d’impôts, qui bénéficient déjà du plus d’aides sociales. Et on devrait encore payer pour eux ? La coupe est pleine, la droite n’aura plus jamais ma voix » nous indique celui qui se sent « cocu ».
En attendant, le deal et la violence sont toujours bien installés à Vannes. Cette semaine, 7 individus ont littéralement tabassé un jeune de 16 ans et ont diffusé le massacre sur les réseaux sociaux. Le Groupe de sécurité de proximité (GSP) et la Brigade anti-criminalité (BAC) ont interpellé un des agresseurs présumé au Parc des Vallons…. de Kercado. Deux autres individus ont été interpellés dans la foulée dans un foyer pour mineurs. Le mineur de 16 ans fera l’objet d’une Convocation par un Officier de Police Judiciaire (COPJ) devant le juge des enfants de Vannes le 9 novembre 2021. Le voleur de téléphone, habitant à Brest, fait l’objet d’une Convocation par un Officier de Police Judiciaire (COPJ) le 3 décembre 2021.
Par ailleurs, des dealers sont fréquemment arrêtes dans le quartier, la majorité d’entre eux poursuivant le deal à la vue et au su de tous. Pas de quoi effrayer les distributeurs d’argent public manifestement…
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Prime à la délinquance à Vannes ? 400 000 € par an débloqués pour les quartiers de Kercado et Ménimur”
il faut bien qu’ils vivent, achètent des kalachnikovs, de la drogue à revendre etc.
les réfractaires n’ont qu’à bosser pour pouvoir payer des impots