Lors de la rentrée scolaire, le collège Sainte-Thérèse de Rennes a été renommé Sainte-Joséphine-Bakhita, du nom de la première sainte africaine. Un changement de nom qui se veut davantage correspondre à la démographie de l’établissement, qui comprend principalement des élèves africains.
Rennes : de Sainte-Thérèse à Sainte-Joséphine-Bakhita
Qu’est-ce qui a pu justifier une telle évolution dans la dénomination de cet établissement scolaire privé catholique qui a emménagé par la même occasion dans de nouveaux locaux au mois de septembre après avoir occupé le même bâtiment 85 ans durant ? À Ouest-France, la directrice Michèle Coirier indique que « le nom de Joséphine Bakhita n’a pas été choisi au hasard. Il porte notre identité, car notre collège n’a pas le profil classique d’un établissement du centre-ville de Rennes. » Venons-en donc à cette question d’identité.
Plus de 40 nationalités… et surtout des Africains
Le désormais collège Sainte-Joséphine-Bakhita, malgré ses seulement 150 élèves, compte parmi ceux-ci une quarantaine de nationalités différentes. Et le quotidien rennais n’en fait pas mystère : « Beaucoup d’enfants qui le fréquentent sont issus de l’immigration : Europe centrale, bassin méditerranéen, Russie, Asie, et surtout Afrique, le berceau de Sainte-Joséphine-Bakhita ».
Par ailleurs, il s’avère que 75 % des élèves fréquentant l’établissement sont boursiers, ce qui représente un des taux les plus élevés du département.
Aussi, ce changement de nom est une façon supplémentaire de remercier les contribuables bretons, et tout particulièrement ceux d’Ille-et-Vilaine qui, en 2020, avaient déjà la chance de voir le Département verser une subvention de 50 000 euros à l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée. Voilà qui, pour les Brétilliens, reviendrait presque à financer leur Grand remplacement d’un bout à l’autre de la chaîne.
Des quartiers avec plus de 50 % d’enfants d’immigrés extra-européens à Rennes
Enfin, si ce changement de nom d’un collège privé rennais pourrait paraître anecdotique aux yeux de certains, il n’en demeure pas moins symbolique et permet de rappeler les chiffres publiés par le site France Stratégie. Parmi ceux-ci, on pouvait noter qu’en 2017, les enfants de parents immigrés extra-européens représentaient désormais presqu’un quart (22,8%) des 0-18 ans vivant dans l’agglomération de Rennes.
Plus frappant encore, les jeunes d’origine extra-européenne sont même parfois majoritaires dans plusieurs quartiers de la capitale d’Ille-et-Vilaine.
Notre analyse détaillée de cette évolution démographique :
Crédit photo : Flickr (Global Partnership For Education/ CC BY NC ND 2.0) (photo d’illustration)
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Une réponse à “Rennes. Scolarisant plus de 40 nationalités, le collège Sainte-Thérèse rebaptisé avec le nom d’une Africaine”
tiens tiens le prénom n’a pas de signification particulière !!! sauf s’il est traditionnel et bien français !
qu’en dit Zemmour ?
la prochaine étape sera de rebaptiser (tiens un mot incorrect) renommer nafissatou ou fatimatou (fatima aurait été incorrect)