Officiellement, cette mesure est prise dans le cadre de la crise sanitaire frappant la Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement local y a validé un protocole rédigé par la direction des Affaires sanitaires et sociales qui précise les recommandations pour la prise en charge du corps des personnes décédées du Covid-19.
Voici ce que l’on peut y lire : « Toute personne décédée à son domicile, dans un établissement social, un Ehpad ou sur la voie publique est présumée décédée du Covid-19, sauf si un certificat médical en atteste autrement. Par conséquent, ce défunt est considéré comme potentiellement contagieux ».
Officiellement, il s’agit d’éviter les contagions. Néanmoins, cette circulaire interpelle, notamment parce qu’en France, les pompiers ont reçu, pendant des mois, les mêmes consignes : celles de mettre les tenues adéquates présumées anti Covid en cas de décès d’une personne à son domicile, dans un établissement social, un Ehpad ou sur la voie publique). Les soignants eux, ont reçu la consigne de diriger vers les zones Covid des patients y compris sur une simple fièvre supérieure à 38 degrés et des symptômes grippaux.
La question qui se pose donc légitimement aujourd’hui, et à laquelle il est impossible d’avoir une réponse claire et précise des ARS comme du Ministère de la santé, est la suivante : comment ont été comptabilisés les décès liés au Covid-19 en France ? Des hôpitaux en France n’ont-ils pas eu d’intérêts, notamment financiers (déblocage de fonds spéciaux) à passer en Covid des décès qui ne l’étaient pas ? Les bataillons de Fact-Checking s’empressent de prendre la défense des autorités, en ne relayant que les discours officiels, et ceux des administrations hospitalières, pas des personnels.
Nous recevons des témoignages en ce sens, de familles de victimes, qui ont été passées en « décès Covid-19 » sur les certificats de décès alors que les victimes n’étaient pas décédées du Covid-19 mais bien des pathologies qu’elles avaient contractées pour certaines depuis des années, y compris en ayant le Covid-19 au moment du décès.
Sur la classification des décès dans les Ehpad, Olivier Véran a lui-même déclaré : « En Ehpad, s’il y avait un cas Covid dans l’établissement (et donc une épidémie identifiée), et qu’un décès était suspecté comme Covid, on l’identifiait et on le reconnaissait comme Covid. On ne faisait pas de PCR post mortem. Par contre, si quelqu’un mourait d’une autre cause, d’un cancer ou d’une autre pathologie et qu’il n’y avait pas lieu de suspecter un Covid, il n’y avait pas indiqué Covid. »
Il sera fondamental que les autorités, et notamment Olivier Véran, et les responsables politiques et administratifs rendent des comptes (pour le moment tout est opaque) sur ces comptabilités, qui ont entrainé depuis bientôt deux ans des mesures liberticides pour l’intégralité de la population française, ainsi qu’un enrichissement de laboratoires pharmaceutiques, mais aussi d’entreprises qui ont fait beaucoup d’argent en bénéficiant des dégâts collatéraux de ces mesures liberticides…
A qui profite cette comptabilité macabre ?
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