Mercredi 22 septembre au tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, ambiance exotique pour plusieurs jugements.
Un Afghan incarcéré en détention provisoire dans une affaire de viol, bénéficie d’un interprète (payé par le contribuable) pour s’exprimer…alors qu’il comprend bien le Français comme note ce dernier. Il est accusé d’avoir insulter le directeur adjoint de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc où il attend son jugement. Bien que niant les outrages, il écope de 5 mois fermes.
Dans la foulée, jugement de deux locuteurs de langue arabe, jugés pour des violences sur un voisin à l’issue d’un barbecue. Deux hommes qui…bien qu’aidés par un interprète…lui parlent en français…ce que souligne le magistrat qui ne comprend l’entourloupe. Pour les faits reprochés, ils écoperont de huit mois de prison avec sursis.
Pour en savoir plus sur le coût que dépense l’Etat pour les interprètes, de plus en plus nombreux à exercer en France concernant les affaires judiciaires, lisez cette note du ministère de la Justice.
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine