Les masques commenceraient-ils à tomber ?
L’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn a été mise en examen vendredi 10 septembre pour « mise en danger de la vie d’autrui » à l’issue de son audition par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), qui enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19.
Plus précisément, Mme Buzyn a par ailleurs été placée sous le statut de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre », selon le parquet général de la CJR
Il s’agit de la seule institution habilitée à juger des ministres en exercice. Cette dernière a reçu des milliers de plaintes liées au Covid-19.
Selon le quotidien Le Monde, les magistrats reprochent à Agnès Buzyn une absence d’anticipation de la crise par son administration lorsqu’elle était en poste. Deux chefs d’accusation sont donc retenus dans cette mise en examen : « abstention volontaire de combattre un sinistre » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Agnès Buzyn devra répondre sur la gestion de la pandémie de Covid-19, elle qui avait déclaré en janvier 2020 devant l’Assemblée nationale que « les risques de propagation du coronavirus dans la population (étaient) très faibles ». Elle avait par la suite confié, dans un entretien accordé au Monde, en mars 2020, avoir alerté le Directeur général de la Santé fin décembre et Emmanuel Macron le 11 janvier.
Agnès Buzyn avait démissionné en février 2020 pour se consacrer à la campagne des municipales à Paris et avait été remplacée par Olivier Véran, également concerné par cette enquête lancée en juillet 2020 par la CJR à la suite du dépôt de dizaines de plaintes, de même que l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Photo d’illustration : DR
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2 réponses à “Tyrannie sanitaire. Covid-19 : Agnès Buzyn mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui »”
En démissionnant en février 2020 pour se consacrer à la campagne électorale, BUZYN a démontré que son intérêt personnel primait sur la vie de ses concitoyens, dont elle avait la charge. Cependant, aucune inquiétude à avoir pour son avenir, cette affaire se terminera par un non-lieu. C’est la règle pour tous les ministres, parlementaires (sauf cas rarissimes) et élus du Système. Quand ils sont responsables, ils ne sont jamais reconnus coupables. Comme pour le sang contaminé. Car la solidarité du gang joue à plein au sein de nos institutions. A contrario, le « petit peuple » qui travaille, pense national et agit honnêtement, demeurera toujours un coupable en puissance. Et ce ne sont pas les changements de majorité parlementaire, ou de marionnette élyséenne, DANS LE CADRE DU SYSTEME, qui y changeront quelque chose.
quand ils sont responsables …. mais quand ils sont irresponsables ? il devraient être coupables, eh bien non !